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La région de la Chaudière-Appalaches recèle l'une des plus fortes concentrations de sites archéologiques au Québec. Près de 100 sites y ont été inventoriés par le Ministère, dont environ 40 pour la seule ville de Lévis.
Les épaves échouées au large des côtes de la Chaudière-Appalaches constituent une particularité régionale en matière d'archéologie.
Le site connu le plus ancien de la région, situé à Saint-Romuald, témoigne d'une occupation d'environ 8 000 ans. Néanmoins, les premiers habitants de la région seraient venus du sud ou de l'ouest après la dernière glaciation, il y a de cela 9 000 ou 10 000 ans.
La présence autochtone fut particulièrement soutenue le long du fleuve Saint‑Laurent, le long des rivières Chaudière, Kennebec, Etchemin, du Sud et Saint-Jean ainsi qu'autour des lacs. Les Abénaquis, les Malécites et les Mic-Macs sont les nations qui ont le plus parcouru le territoire de la région, jusqu'à la création des réserves autochtones en 1853. Une grande quantité d'artéfacts liés à l'occupation amérindienne ont été découverts sur le territoire, notamment sur les sites de campement en bordure des cours d'eau.
Fouilles archéologiques réalisées dans
un ancien cimetière de Lévis.
© DRCA, 1999.
La colonisation euro-québécoise du territoire, qui débute en 1636, a laissé de nombreux vestiges archéologiques. Des fondations de bâtiments, des sépultures et des objets domestiques ont été trouvés dans les anciennes seigneuries situées le long du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Chaudière. Ils permettent d'étudier la vie des premiers habitants de la Chaudière-Appalaches.
Des sites plus récents, associés à l'ère industrielle, ont également été inventoriés par le Ministère, par exemple des anciennes industries et des chantiers navals.
Au printemps 2012, le Mouvement Desjardins, conformément à la Loi sur le patrimoine culturel, a informé le ministère de la Culture et des Communications que des vestiges du Fort numéro 2 de Lévis avaient été retrouvés, enfouis sous un stationnement. Cet ouvrage militaire britannique avait été construit entre 1865 et 1872, pour protéger Québec d’une éventuelle invasion terrestre provenant du sud.
Au cours des mois qui ont suivi, le Ministère, le Mouvement Desjardins et la Ville de Lévis se sont concertés afin d'évaluer l'état des vestiges, d'assurer leur conservation et de les mettre en valeur.
Un partenariat exemplaire a rendu possible la réalisation d'un court document audiovisuel qui permettra au public de prendre connaissance de la richesse insoupçonnée que recèle le sous-sol lévisien.
Le ministère de la Culture et des Communications et ses partenaires vous invitent donc à descendre virtuellement sous terre pour visiter ces vestiges imposants.
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Date de mise à jour : 06 novembre 2013