La nouvelle Bibliothèque nationale du Québec : une institution-phare
Montréal, le 14 novembre 2000 – La ministre de la Culture et des Communications et députée de Taschereau, Mme Agnès Maltais, annonce le dépôt à l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à créer la nouvelle Bibliothèque nationale du Québec. Née de la fusion des missions de la Grande Bibliothèque et de l’actuelle Bibliothèque nationale, cette grande institution contribuerait à faciliter la concertation et l’échange d’expertise avec l’ensemble du réseau des bibliothèques publiques. Elle doterait Montréal et le Québec d’une institution-phare capable de stimuler le développement des bibliothèques publiques tout comme les grands musées ont activement contribué à le faire pour le réseau muséal québécois.
«En déposant ce projet de loi, le gouvernement reconnaît l’importance d’un leadership unifié pour maintenir la synergie de la conservation et de la diffusion de la collection nationale du Québec. Nous voulons renforcer le rôle identitaire et le rayonnement international de notre Bibliothèque nationale et, du même souffle, confirmer le caractère de navire amiral de cette nouvelle institution, et ce, pour le bénéfice de la population québécoise», a déclaré la ministre Maltais.
La mission de la nouvelle Bibliothèque nationale
Le mandat de conservation et les activités développées par l’actuelle Bibliothèque nationale du Québec (BNQ) pour sa réalisation - dépôt légal, traitement documentaire, conservation et restauration de documents, numérisation de documents, etc. - demeureraient un des mandats prioritaires de la nouvelle institution. Sa création faciliterait le travail des chercheurs qui disposeraient enfin d’une seule institution pour avoir accès à ce précieux corpus documentaire. La nouvelle Bibliothèque nationale permettrait aussi à un plus large public d’avoir accès à une collection québécoise et universelle dans un édifice dédié à la diffusion.
Le Québec ne serait pas le seul à disposer d’un modèle original pour sa Bibliothèque nationale. En effet, les bibliothèques nationales de plusieurs autres pays se distinguent : en fusionnant les missions de l’actuelle Bibliothèque nationale et de la Grande Bibliothèque pour donner naissance à la nouvelle Bibliothèque nationale, il s’inspire de formules déjà utilisées avec succès en Espagne, en Angleterre, en Suède ou en Israël, par exemple, où la mixité des mandats est la règle.
L’emplacement de la nouvelle Bibliothèque nationale
La nouvelle Bibliothèque nationale du Québec posséderait deux bâtiments pour mieux accomplir sa mission : le mandat de conservation se développerait dans les locaux de la rue Holt récemment rénovés selon les standards modernes de conservation prévus à cet effet, tandis que les collections de diffusion, y compris la collection patrimoniale nationale, seraient présentées dans le futur édifice du quartier latin, rue Berri, dès son ouverture. “ Ainsi, notre collection nationale serait mise en valeur dans des environnements spécialement conçus pour elle ”, a affirmé la Ministre.
Impacts sur l’emploi
Ce projet de loi permettrait une optimisation de l’expertise, des ressources et des moyens des institutions fondatrices, et ce, sans perte d’emplois. La ministre Maltais en a donné l’assurance aux membres des deux conseils d’administration qu’elle a rencontrés vendredi dernier. Une rencontre entre le sous-ministre, M. Adélard Guillemette, et le personnel est déjà prévue. À terme, un nouveau conseil d’administration de 15 personnes serait formé. Le projet de loi prévoit que les milieux de l’édition, des écrivains, des universitaires et des bibliothécaires seraient consultés à ce sujet. De façon transitoire, tous les membres actuels, dont la présidente-directrice générale de la Grande Bibliothèque, poursuivraient leur mandat.
«Avec la nouvelle Bibliothèque nationale du Québec, nous disposerions d’une institution qui, en plus de conserver et de rassembler tous les documents publiés au Québec et relatifs au Québec, serait en mesure de les mettre en valeur, constituerait une tête de réseau pour les bibliothèques publiques et une bibliothèque centrale universelle digne de ce nom pour les lecteurs et les lectrices de la région métropolitaine», a conclu la Ministre.
Projet de loi 160
Source :
Lise Guérin
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de la Culture et des Communications
Tél. : 418 380-2310
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Date de mise à jour : 10 avril 2018