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Le paysage du Nunavik s'étend au-delà du 55e parallèle, de la taïga à la toundra, en passant d'une zone méridionale dominée par des forêts de conifères à un immense territoire rocheux au mince couvert végétal. Le Nunavik est exposé à de forts vents dont la vélocité est due à l'absence d'arbres. La rusticité de cet environnement correspond aussi à des températures moyennes oscillant autour de -24°C, en hiver, et 12°C, pendant seulement quelques chaudes journées des courts étés arctiques.
Principalement desservies par Air Inuit (côte est de la baie d'Hudson) et First Air (la baie d'Ungava et le détroit d'Hudson), ainsi que par des bateaux cargos saisonniers, les 14 villages nordiques du Nunavik ont formé jusqu'à maintenant 14 coopératives locales, regroupées sous la bannière de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ).
En plus d'offrir de nombreux services dans ses magasins coopératifs locaux, la FCNQ assure la vente en gros des productions de plus de 200 artistes inuits répartis à travers tous les villages nordiques du Nunavik. Par ailleurs, grâce à son réseau hôtelier bien implanté dans chacune de ces communautés, la FCNQ met à la disposition de la clientèle touristique une multitude de services pour qui désire vivre la véritable aventure du Nunavik en y rencontrant les Inuits, au sein de leur propre territoire.
Le Ministère renouvelle régulièrement depuis 1980 une entente triennale avec l'Institut culturel Avataq qu'il reconnaît « comme l'organisme de consultation et de concertation capable de soutenir la prise en charge par les Inuits de leur développement ».
La population inuite au Nunavik, qui a plus que triplé depuis 1951, compte aujourd'hui au-delà de 11 300 habitants, dont 34,8 % sont des jeunes de moins de quinze ans. Selon de récentes données en archéologie, l'occupation humaine du Nunavik remonte à certains endroits jusqu'à 3 800 ans. Dès la fin du 17e siècle, les ancêtres des Inuits entrent en contact avec des pêcheurs et des explorateurs européens. C'est toutefois la traite des fourrures qui transforma le plus leur mode de vie et ce, à partir du 18e siècle. Aujourd'hui, la principale langue d'usage demeure l'inuttitut. Malgré l'intégration de plusieurs mots étrangers, cette langue est bien vivante dans la vie de tous les jours. En outre, elle sert à l'enseignement pendant les trois premières années du primaire, ce qui en favorise la transmission au sein des plus jeunes générations. Par la suite, elle est perfectionnée à travers des cours obligatoires de langue et de culture inuites. Quant à l'anglais, il constitue la langue seconde d'une grande majorité de la population, bien que de plus en plus de jeunes Inuits choisissent maintenant la langue française.
L'Institut culturel Avataq et la Commission scolaire Kativik organisent conjointement un atelier de traduction et d'interprétation financé par le Service de la formation de l'Administration régionale Kativik. Ces ateliers sont mis à profit pour vérifier le contenu des bases de données terminologiques et discuter de l'emploi de certains néologismes. Les différents partenaires dans ce projet envisagent déjà de mettre sur pied, dans un proche avenir, des ateliers permettant l'étude approfondie de la terminologie relative à des domaines aussi spécialisés que ceux de la médecine ou du droit.
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Date de mise à jour : 04 septembre 2015