Accueil > Programmes et services > Aide financière > Initiatives de partenariat > Aide au développement culturel autochtone
Le programme Aide au développement culturel autochtone vise à soutenir le développement des 11 nations autochtones sur le territoire québécois, reconnues par l’Assemblée nationale. Les nations reconnues par l’Assemblée nationale sont les suivantes : (Abénaquis, Algonquins, Attikameks, Cris, Hurons-Wendats, Micmacs, Malécites, Naskapis, Mohawks, Inuits et, Innus).
Il favorise la concertation entre le ministère de la Culture et des Communications et ses partenaires des Premières Nations et des Inuits dans le but de contribuer à la vitalité culturelle des milieux concernés.
Ce programme s’inscrit dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits 2017-2022. Diverses interventions sont regroupées dans cette planification afin d’assurer le développement social et culturel des peuples autochtones en misant sur une véritable cohésion de l’action du gouvernement. Le programme Aide au développement culturel autochtone vise, en ce sens, à rassembler l’ensemble des interventions du Ministère auprès des Premières Nations et des Inuits et à assurer un meilleur déploiement du soutien offert par le Ministère en matière de culture et de communications à l’ensemble des nations autochtones.
Comme le plan d’action du gouvernement l’indique, le développement culturel est indissociable du développement social. Le programme constitue également un des engagements particuliers pris à l’égard des Autochtones dans la politique culturelle du Québec.
Les partenariats et les projets mis en place grâce à ce programme tiennent compte des besoins des citoyennes et des citoyens ainsi que de ceux des collectivités, et ils se fondent sur une lecture commune des enjeux et des défis en matière de développement des cultures et des communications. Ils peuvent être établis à l’instigation du Ministère ou résulter d’initiatives de partenaires auxquels celui-ci accepte de se joindre.
Les ententes conclues dans le cadre du programme s’inscrivent sous les 2 volets suivants :
Le programme Aide au développement culturel autochtone a pour objectifs de :
Pour être acceptées, les initiatives soutenues par le Ministère doivent respecter les critères d’admissibilité suivants :
Le programme vise à augmenter le nombre d’ententes de développement culturel autochtone (EDCA) conclues et à renforcer celles qui sont en place, en vue d’accroitre le nombre de projets culturels mis en œuvre sur le territoire de chaque nation et de contribuer ainsi à l’accroissement de la vitalité culturelle des nations.
Sont déclarés inadmissibles les demandeurs qui se trouvent dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
Toute demande pour la ratification d’une EDCA est faite par l’autorité d’une des 11 nations visées par le programme ou par un organisme voué au développement culturel autochtone. Sont admissibles aux EDCA les actions suivantes :
Le demandeur doit acheminer, à la direction concernée du Ministère, une résolution de demande adoptée par les autorités compétentes de la nation ou de l’organisme voué au développement culturel. Cette résolution doit porter sur deux éléments : la demande d’aide financière et l’identification de son mandataire.
Le mandataire est la personne autorisée à signer au nom d'un organisme ou d'une autorité publique par résolution de son conseil d'administration.
La demande vise à établir la base de négociation de l’EDCA. Elle énonce les objectifs poursuivis, les actions et les ressources financières, matérielles, informationnelles et humaines que le demandeur compte engager au cours de la période envisagée. Ces éléments doivent se retrouver dans le plan d’action pluriannuel de l’EDCA.
Une EDCA peut être conclue à tout moment au cours de l’exercice financier. Le demandeur doit fournir, à la demande du Ministère, tous les renseignements ou documents complémentaires pertinents permettant d’appuyer et d’analyser la demande.
La demande est analysée par le Ministère.
Une demande est examinée au regard de :
L’enveloppe budgétaire consacrée au programme est distribuée entre les demandeurs admissibles en fonction des critères suivants :
Critères | Pondération |
La population de la nation. | 45 % |
L’éloignement et l’isolement de la nation : au sein d’une nation, l’éloignement des communautés entre elles. | 45 %
|
Les montants accordés par le passé pour la réalisation d’ententes de développement culturel. | 10 %
|
Total | 100 % |
L’aide financière représente un maximum de 50 % des dépenses admissibles liées à la mise en œuvre de l’ensemble de l’EDCA dans le cas où les initiatives sont réalisées par des organismes voués au développement culturel autochtone. Cette aide financière peut représenter jusqu’à 75 % du budget d’une EDCA dans le cas où les initiatives sont réalisées par les instances nationales autochtones désignées.
Le montant maximum d’aide financière par entente est de 250 000 $ par année. Celui-ci peut atteindre 1 000 000 $ par année pour les nations nordiques dont le territoire est inclus dans un plan d’action gouvernemental pour le développement nordique, les nations isolées et les nations hautement isolées.
Les nations nordiques dont le territoire est inclus dans un plan d’action gouvernemental pour le développement nordique regroupent les Innus, les Cris, les Inuits et les Naskapis. Les nations isolées sont celles qui résident seules sur un territoire, et qui n'ont accès à aucun service culturel autre que ceux offerts par la nation. Les nations hautement isolées sont caractérisées par l'absence de liens terrestres entre les communautés qui forment la nation.
Les contributions de tous les partenaires (ou le cumul des participations financières autres que celles du Ministère) à la réalisation de l’EDCA doivent équivaloir à au moins 25 % du total des dépenses admissibles au programme. Les contributions en services peuvent être comptabilisées dans le calcul de la participation financière des partenaires.
Le cumul des aides financières directes ou indirectes reçues des ministères, organismes et sociétés d’État des gouvernements du Québec et du Canada, ainsi que des entités municipales, ne doit pas dépasser 100 % des dépenses admissibles au programme. Aux fins des règles de cumul des aides financières publiques, le terme « entités municipales » réfère aux organismes municipaux compris à l’article 5 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1).
Les dépenses admissibles sont celles directement liées à la réalisation des actions :
Dans le cas présent ne sont pas admissibles les dépenses effectuées avant que la convention d’aide financière ait été officiellement signée par toutes les parties, de même que les dépenses :
L’EDCA se concrétise dans une convention d’aide financière qui, outre les modalités juridiques habituelles, doit comprendre :
De plus, la convention d’aide financière doit spécifier :
Une EDCA peut être conclue pour une durée de 1 à 3 ans.
Le Ministère verse, à la signature de la convention d’aide financière, un montant représentant un maximum de 50 % de l’aide financière attribuée. Le solde est versé selon les modalités inscrites à la convention d’aide financière. Les subventions dépassant 100 000 $ peuvent faire l’objet de plusieurs versements répartis selon le calendrier annexé à la convention d’aide financière.
L’aide financière peut, dans tous les cas, être révisée en fonction de la disponibilité des crédits alloués au Ministère par l’Assemblée nationale.
L’entente pour l’embauche d’agents de développement culturel autochtone (EEADCA) vise à soutenir l’embauche et la formation d’agents de développement dans les communautés autochtones, en vue d’assurer, au sein des communautés, le déploiement d’une expertise en développement culturel autochtone et de former ainsi de nouveaux partenariats entre les communautés et le Ministère.
Les Conseils de bande et les communautés admissibles sont les suivantes (chapitre A-33.1 de la Loi sur les autochtones cris, inuit et naskapis) :
Sont déclarés inadmissibles les demandeurs qui, au cours des deux années précédant la demande d’aide financière, ont fait défaut de respecter leurs obligations après avoir dûment été mis en demeure en lien avec l’octroi d’une aide financière antérieure par le Ministère ou l’organisme subventionnaire.
Le demandeur doit acheminer auprès de la direction concernée du Ministère une résolution de demande adoptée par les autorités compétentes. Cette résolution doit porter sur deux éléments : la demande d’aide financière et l’identification de son mandataire.
Le mandataire est la personne autorisée à signer au nom d'un organisme ou d'une autorité publique par résolution de son conseil d'administration
La demande vise à établir la base de négociation de l’EEADCA. Elle énonce les objectifs poursuivis, les actions qui seront menées par l’agent de développement culturel dans le cadre de son mandat et les ressources financières, matérielles, informationnelles et humaines qu’il compte engager au cours de la période envisagée.
Une EEADCA peut être conclue à tout moment au cours de l’exercice financier. Les autorités des communautés autochtones doivent fournir, à la demande du Ministère, tous les renseignements ou documents complémentaires pertinents permettant d’appuyer et d’analyser la demande.
L’analyse des demandes d’EEADCA est réalisée par le Ministère.
Une demande est examinée au regard de :
La subvention accordée annuellement par le Ministère peut atteindre :
Les dépenses admissibles comprennent, pour l’embauche d’un agent :
Pour la réalisation d’actions (convenues à l’annexe A) et qui seront menées par l’agent de développement culturel :
Les frais liés au logement de l’agent culturel, à son lieu de travail et à l’embauche d’un employé supplémentaire, ne sont pas admissibles au présent programme.
L’aide financière représente jusqu’à 75 % des dépenses admissibles liées à la mise en œuvre de l’EEADCA.
Les contributions du bénéficiaire (ou le cumul des participations financières autres que celle du Ministère) à la réalisation de l’EEADCA doivent équivaloir à au moins 25 % du total des dépenses admissibles. Les contributions en services peuvent être comptabilisées dans le calcul de la participation financière des partenaires.
Le cumul des aides financières directes ou indirectes reçues des ministères, organismes et sociétés d’État des gouvernements du Québec et du Canada, ainsi que des entités municipales, ne doit pas dépasser 100 % des dépenses admissibles au programme. Aux fins des règles de cumul des aides financières publiques, le terme « entités municipales » réfère aux organismes municipaux compris à l’article 5 de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1).
L’EEADCA se concrétise dans une convention d’aide financière qui, outre les modalités juridiques habituelles, doit comprendre :
De plus, le bénéficiaire doit spécifier dans la convention d’aide financière :
Une EEADCA peut être conclue pour une durée de 1 à 3 ans.
Le Ministère verse, à la signature de la convention d’aide financière, un montant représentant un maximum de 50 % de l’aide financière attribuée annuellement. Le solde est versé selon les modalités inscrites à la convention d’aide financière.
L’aide financière peut, dans tous les cas, être révisée en fonction de la disponibilité des crédits alloués au Ministère par l’Assemblée nationale.
La reddition de comptes pour les volets 1 et 2 du programme se fait conformément aux dispositions de la convention d’aide financière. La reddition de comptes finale est produite au plus tard trois mois après la fin de l’entente et comprend obligatoirement :
Le Ministère se réserve le droit de visiter les lieux de réalisation des actions inscrites à l’entente et de vérifier l’affectation des subventions accordées, et ce, à toute heure raisonnable.
La norme qui encadre ce programme entre en vigueur au moment de son approbation par le Secrétariat du Conseil du trésor et prend fin le 31 mars 2022.
L’examen ou le bilan des résultats du programme sera effectué en fonction de l’échéancier du plan ministériel d’évaluation.
Après son approbation par le Ministère, l’examen ou le bilan des résultats du programme sera transmis au Secrétariat du Conseil du trésor (Sous-secrétariat aux politiques budgétaires et aux programmes).
Accès à l'information - Accessibilité - Déclaration de services - Politique de confidentialité
Date de mise à jour : 28 novembre 2019