En 2013, le ministère de la Culture et des Communications a fait appel au Wapikoni mobile pour documenter certaines pratiques culturelles traditionnelles des Premières Nations. Avec l'aide financière du Ministère et la collaboration de l'ethnologue Louise Saint-Pierre, ce dernier s'est lancé dans l'aventure.
De juillet 2013 à mars 2014, le Wapikoni mobile a donc documenté des éléments du patrimoine culturel immatériel des Premières Nations du Québec. Il s'est principalement intéressé aux savoir-faire liés au mode de vie et aux pratiques coutumières des Premières Nations, comme la cueillette des petits fruits, la fabrication d'objets en écorce de bouleau, la pratique du tambour ou encore la trappe du castor.
Au cours de son travail de terrain, Louise Saint-Pierre a réalisé 27 entrevues dans cinq communautés autochtones. Elle a rédigé dix fiches descriptives accompagnées de quelque 80 photographies. De plus, pour illustrer les pratiques culturelles traditionnelles présentées dans les fiches, l'ethnologue a sélectionné des extraits de films réalisés par de jeunes Autochtones au cours des escales régulières du Wapikoni.
Toute cette documentation est maintenant disponible dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Le Wapikoni mobile
Cofondé en 2003 par la cinéaste Manon Barbeau, le Conseil de la Nation Atikamekw et le Conseil des jeunes des Premières Nations du Québec et du Labrador – et avec le soutien de l'Assemblée des Premières Nations et la collaboration de l'Office national du film du Canada –, le Wapikoni mobile a été lancé en 2004 au festival Présence autochtone à Montréal. Il est soutenu par le ministère de la Culture et des Communications.
Depuis dix ans, le Wapikoni donne la chance aux jeunes des Premières Nations de s'initier à la réalisation de films grâce à des studios ambulants dotés d'équipements techniques de pointe. À l'aide du cinéma, le Wapikoni mobile s'est donné pour mission de combattre l'isolement et le suicide chez les jeunes, de diffuser les films réalisés afin de valoriser une culture riche et trop souvent méconnue, et de contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel des Premières Nations.
Soulignons que Manon Barbeau, cofondatrice et directrice générale et artistique de Wapikoni mobile, a récemment reçu le Prix Albert-Tessier 2014 pour sa carrière exceptionnelle en cinéma.
Habits des femmes pour la danse traditionnelle, pow-wow de Manawan.
Mention de source : Louise Saint-Pierre 2013, © Wapikoni mobile.
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Date de mise à jour : 10 août 2015