33e Conférence générale de l'UNESCO sur la Convention portant sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles - Line Beauchamp insiste sur l'importance de maintenir la mobilisation
Paris, le 17 octobre 2005 – La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, Mme Line Beauchamp, a participé aujourd'hui aux travaux de la 33e Conférence générale de l'UNESCO qui doit mener jeudi à l'adoption du projet de Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
La ministre Beauchamp, prenant la parole au sein de la délégation canadienne, aux côtés de la ministre du Patrimoine canadien, Mme Liza Frulla, a enrichi la position du Canada en faisant valoir le point de vue du Québec. « Cette Convention mérite notre appui pour diverses raisons, notamment pour la réaffirmation du droit souverain des États de formuler et de mettre en œuvre des politiques et des mesures en faveur de la diversité des expressions culturelles; pour la reconnaissance de la nature spécifique des activités, biens et services culturels; pour l'affirmation de la non-subordination de cette Convention aux autres instruments internationaux; pour l'expression d'une volonté de favoriser le dialogue des cultures et la coopération internationale, et enfin pour l'ouverture faite à la société civile. »
À sa sortie de la salle d'audience, Mme Beauchamp a déclaré : « Le résultat du vote sera, j'en reste convaincue, favorable aux États et aux gouvernements qui souhaitent poursuivre dans l'avenir le développement culturel de leur société par des politiques et des mesures qu'ils auront choisies et mises en place. Le Québec souhaite être parmi les premiers États à approuver cette Convention et c'est l'Assemblée nationale qui sera le lieu privilégié pour la tenue d'un événement solennel et historique en novembre. »
Commentant la position américaine dans le dossier, la Ministre estime que l'on doit « poursuivre un dialogue et trouver les arguments qui peuvent convaincre les États-unis que la diversité culturelle va aussi dans le sens de leurs intérêts. Il faut aussi laisser l'instrument qu'est la Convention prendre son envol pour lui permettre de démontrer son bien-fondé. Il reste beaucoup de travail à faire afin que le plus grand nombre d'États ratifient le projet de convention. »
Mme Beauchamp a précisé qu'elle avait demandé à M. Yvan Bernier, professeur associé à la Faculté de droit de l'Université Laval et expert conseil pour différents groupes de travail sur la diversité des expressions culturelles, de produire pour la suite des travaux un document sur les conditions de succès de la mise en œuvre de la Convention. Elle a aussi souligné le fructueux partenariat établi au Canada et au Québec avec la société civile et a tenu à féliciter les membres de la Coalition pour la diversité culturelle pour leur travail rigoureux et constant en faveur de la diversité des expressions culturelles.
Source :
Sophie Magnan
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Date de mise à jour : 29 avril 2009