Communiqués

La ministre Beauchamp conférencière invitée du CORIM

« L'engagement québécois en faveur de la diversité des expressions culturelles repose d'abord sur notre volonté de sauvegarder et de développer notre culture. »

Montréal, le 7 novembre 2005 – La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, Mme Line Beauchamp, a prononcé aujourd'hui une conférence devant les membres du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) sur les enjeux pour le Québec de la mise en œuvre de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée par l'UNESCO le 20 octobre dernier.

Rappelant les différentes étapes qui ont mené à la rédaction et à la prise en charge par l'UNESCO de cette Convention, Mme Beauchamp a fait état de la contribution québécoise dans cette première victoire en faveur de la diversité des expressions culturelles. « Les prémices du travail de mobilisation et de réflexion du Québec remontent aux années 1980, alors que le gouvernement avait insisté pour que les industries culturelles soient exclues de la portée de l'Accord de libre-échange. Depuis, nous avons été présents sur tous les fronts, tant par la voix de nos représentants politiques qui ont fait la promotion de l'idée auprès des autres gouvernements lors de missions à l'étranger que par les diverses représentations menées par la Coalition pour la diversité culturelle dans le but de rallier les membres du milieu culturel. Avec l'adoption de la Convention par l'UNESCO, nous pouvons nous réjouir du fait que la culture soit dorénavant dotée d'un droit supranational qui légitime les politiques culturelles et qui reconnaît la nature spécifique des biens et services culturels. »

S'adressant aux membres du CORIM, Mme Beauchamp a rappelé que cette première victoire n'est pas une fin en soi, plusieurs étapes restant à franchir avant que la Convention entre en vigueur. « La ratification de la Convention par le plus grand nombre d'États membres de l'UNESCO et sa mise en œuvre commanderont une mobilisation tout aussi grande que celle qui a précédé son adoption. C'est à sa reconnaissance et à sa légitimité que nous devons travailler tous ensemble avec une même conviction et une même détermination. La Convention constitue en ce moment un instrument international qui est appelé à se développer et à s'imposer. Il faut maintenant nous mobiliser pour promouvoir une Convention forte, tant par le nombre de pays qui l'auront ratifiée que par le dynamisme de sa mise en œuvre. »

Source :

Sophie Magnan
Conseillère en communication
Ministère de la Culture et des
Communications
Tél. : 418 380-2363, poste 7219

Information :

Véronik Aubry
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de la Culture
et des Communications
Tél. : 418 380-2310

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