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La ministre Christine St-Pierre reçoit le rapport de François Macerola concernant le secteur de l'audiovisuel au Québec

Montréal, le 27 juin 2012 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, accueille positivement le rapport du président et chef de la direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), M. François Macerola, qui visait à prendre le pouls de la situation actuelle quant aux pratiques d'affaires dans le secteur de l'audiovisuel et à revoir les mécanismes de contrôle et de vérification mis en place à la suite du rapport Lampron, déposé en 1999, leur pertinence ou le besoin d'ajustements après douze années d'évolution.

À l'automne 2011, à la suite d'un reportage diffusé à l'émission Enquête, par la Société Radio Canada, la ministre donnait à M. François Macerola le mandat de produire un rapport sur l'utilisation des fonds publics dans le domaine du cinéma et de la télévision et de lui présenter un bilan des efforts consentis depuis 2005 pour attirer les productions étrangères et de l'accompagner d'une évaluation des résultats.

La ministre s'est dite rassurée de constater que les contrôles liés aux productions audiovisuelles bénéficiant d'un soutien financier du gouvernement du Québec sont effectués à diverses étapes. Les outils de vérification élaborés et utilisés dans le secteur de l'audiovisuel au Québec constituent à cet égard un gage de contrôle rigoureux de l'industrie audiovisuelle.

« Je constate par ailleurs que les grandes associations professionnelles du Québec se sont dotées de politiques ou de codes d'éthique, comme le suggérait l'une des recommandations importantes du rapport Lampron. La collaboration de l'industrie ajoutée aux nouvelles initiatives qu'entend mettre en place la SODEC, comme le mentionne le nouveau rapport, pour resserrer les contrôles à diverses étapes témoignent d'un souci de faire évoluer les mécanismes de contrôle », a souligné la ministre.

En ce qui a trait au développement des productions de services, constituées principalement de productions étrangères utilisant les infrastructures, la main-d'œuvre, les équipements et les technologies du Québec, la ministre qui suit avec grand intérêt l'évolution de ce secteur demeure sensible au fait que les grands studios américains que sont les majors soient réticents à choisir le Québec comme lieu de tournage, en raison des difficultés à appliquer leur politique d'appel d'offres. La ministre entend approfondir ce constat et, le cas échéant, participer à la solution.

Pour consulter le rapport : www.sodec.gouv.qc.ca.

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