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Le ministre Pierre Corbeil annonce une aide financière de 300 000 $ au Wapikoni mobile

Québec, le 15 juin 2010 – Au nom de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, M^me Christine St-Pierre, le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Pierre Corbeil, annonce une aide financière de 300 000 $ au Wapikoni mobile pour le remplacement de ses équipements.

« Je suis ravi que le gouvernement soutienne la formation des jeunes autochtones à la production de vidéos et d’enregistrements sonores. Le Wapikoni mobile est une excellente initiative qui leur permet de s’exprimer, de participer à des échanges enrichissants et de développer leur créativité. Je félicite tous ceux et celles qui assurent la mise en œuvre de ce projet », a déclaré le ministre Corbeil.

La subvention attribuée en vertu du programme Aide aux immobilisations vise le remplacement d’un des deux studios ambulants aménagés dans d’anciennes roulottes et le renouvellement des équipements audiovisuels. Mentionnons notamment l’acquisition de caméras vidéo et d’équipements de montage, d’enregistrement et de projection. Ainsi, Wapikoni pourra satisfaire aux standards de haute définition et augmentera la qualité et la quantité de ses productions.

Le Wapikoni mobile est le seul centre de formation et de création cinématographique et musicale destiné aux jeunes autochtones. Soutenu pour son fonctionnement sur une base pluriannuelle par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le studio de production parcourt annuellement plus de 20 000 kilomètres à travers plusieurs régions du Québec pour donner des ateliers spécialement adaptés à la réalité des jeunes autochtones. Ces derniers sont ensuite encadrés dans la réalisation de courts métrages, sur des sujets de leur choix, et l’enregistrement de compositions musicales.

Fondée en 2004, la Corporation Wapikoni mobile offre chaque année une formation à plus de 225 jeunes autochtones francophones et anglophones des communautés algonquine, atikamekw, innue, mohawk et crie, âgés entre 15 et 30 ans. Provenant en majorité de régions éloignées du Québec, ils ont ainsi accès à des ateliers qui leur permettent de sortir de leur cadre de vie habituel, de recevoir de l’aide et de l’encouragement ainsi que de vivre une expérience enrichissante et valorisante.

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