LA MINISTRE DIANE LEMIEUX SOULIGNE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE PRESSE
Québec, le 2 mai 2002 – À la veille des célébrations entourant la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, la ministre d’État à la Culture et aux Communications, Mme Diane Lemieux, a réaffirmé ses convictions quant aux droits des journalistes d’exercer leur profession dans un esprit de liberté et de transparence et face au droit du public à une information de qualité et diversifiée.
« Nous avons la chance de posséder, chez nous, les outils démocratiques nécessaires à la défense de la liberté de presse, a déclaré Mme Lemieux à l’occasion du dépôt d’une motion, hier à l’Assemblée nationale. Cela dit, certains événements malheureux ont eu lieu au Québec par le passé alors que des attaques ont été perpétrées contre des journalistes. De plus, dans de nombreux pays, des reporters, photographes et éditeurs risquent chaque jour leur vie. Nous devons saluer leur courage et leur détermination dans la promotion d’une presse indépendante, pluraliste et libre, garante de démocratie. »
Par ailleurs, la ministre a rappelé qu’au cours des cinquante dernières années, la notion de liberté de la presse s’est peu à peu élargie pour englober une dimension collective, celle du droit du public à l’information. Reconnu formellement dans la Charte québécoise des droits libertés de la personne, ce droit revêt aujourd’hui une importance particulière du fait que la sphère publique recouvre presque tous les aspects de nos vies. « Les médias possèdent des droits mais aussi des responsabilités en matière d’information. Cette situation complexe pose des défis de taille. En effet, la concentration de la propriété des médias met en lumière la difficulté pour l’État d’exercer un rôle d’arbitre ou de médiateur. Sans limiter les activités commerciales des entreprises de presse, il doit toutefois être en mesure de poser des exigences quant à la qualité de l’information, qui est considérée comme un service public. Il doit également poser des exigences quant aux actes qui entourent la production, la diffusion et la circulation de cette information. C’est cette approche qui guidera nos interventions dans ce dossier », a déclaré Mme Lemieux.
Enfin, la ministre a tenu à souligner que les Québécois et les Québécoises, dans toutes les régions, sont actuellement privés de l’une de leurs sources privilégiées d’information. « Le conflit qui persiste à Radio-Canada, une société publique, met en lumière toute l’importance que revêt une information de qualité et diversifiée. Je sais pertinemment que ce conflit ne relève pas de notre juridiction, mais je fais le souhait que très bientôt, nous retrouvions, au Québec, le service auquel nous sommes habitués. Il s’agit certes d’information, mais il s’agit également de nos concitoyens et concitoyennes qui sont privés de leur emploi. »
Source :
Marjolaine Perreault
Attachée de presse
Cabinet de la ministre d’État à la Culture et aux Communications
Tél. : 418 380-2310
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Date de mise à jour : 28 avril 2009