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Le cinéma québécois peut maintenant envisager l’avenir avec optimisme 

Jean Charest annonce que l’aide de 10 M$ pour la production de longs métrages devient récurrente 

Québec, le 5 février 2007 – Le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, et la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, M^me Line Beauchamp, ont confirmé ce matin la récurrence annuelle de l’aide de 10 M$ accordée l’automne dernier à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour la production de longs métrages québécois. Ces crédits supplémentaires font passer de 14 M$ à 24 M$ l’enveloppe de la SODEC réservée au programme d’aide à la production. La ministre en a fait l’annonce officielle à l’issue d’une rencontre avec des représentants du milieu du cinéma québécois. 

Ce nouveau budget de 24 M$ permettra de générer annuellement des dépenses totales de 77,3 M$, dont 34,7 M$ en salaires, 11,5 M$ pour la mise en marché et 23 M$ en équipements et location. Cela se traduira également par la réalisation d’environ 26 films québécois ainsi que par la création de 2 600 contrats de travail et de plus de 4 000 emplois indirects. 

« Cet investissement majeur dans la production de longs métrages permet maintenant au cinéma québécois d’entrevoir des jours bien meilleurs. Il témoigne également de notre intention de continuer à jouer un rôle déterminant au sein d’une discipline essentielle à l’expression de notre identité. Cette contribution gouvernementale doit nécessairement aller de pair avec une participation accrue du secteur privé dans le financement des œuvres cinématographiques. Elle devra également s’accompagner d’un engagement du milieu du cinéma dans la démarche que nous proposons aujourd’hui », a déclaré le premier ministre, M. Jean Charest. 

« La récurrence de 10 M$ supplémentaires dans les budgets de la SODEC vise à donner à notre cinéma les moyens de prendre l’affiche sur les écrans du Québec et ceux d’ailleurs. Notre volonté est non seulement d’accroître le nombre d’œuvres cinématographiques produites, mais également de continuer à assurer la qualité et la variété des films créés ici », a pour sa part affirmé la ministre Line Beauchamp. 

Le rapport de M. François Macerola, qui a été mandaté par la ministre de la Culture et des Communications pour proposer un nouveau modèle de financement du cinéma québécois, a également été rendu public aujourd’hui. Intitulé Pistes d’action – Vers un nouveau modèle d’affaires pour le milieu du cinéma québécois, ce document fait ressortir deux grandes pistes d’action : la création d’un fonds d’investissement privé pour financer des productions cinématographiques et la prise en compte des contributions canadiennes et internationales au financement du cinéma québécois.     

Deux groupes de travail se pencheront sur les propositions Macerola 

M^me Beauchamp a annoncé la formation de deux groupes de travail pour faire le suivi des propositions formulées par M. Macerola. La ministre leur a demandé de livrer leurs rapports d’ici l’été 2007. 

Le premier groupe de travail a pour mandat d’étudier les modalités de mise en œuvre d’un fonds d’investissement privé en cinéma. Il sera coprésidé par M. Pierre Leblanc, directeur général de la Financière des entreprises culturelles, et M. Daniel Cloutier, directeur des médias, de l’audiovisuel et du multimédia au ministère de la Culture et des Communications. MM. Leblanc et Cloutier et les membres de leur comité exploreront les différentes possibilités de ce nouvel instrument financier.  

Le second groupe de travail aura pour coprésidents M. François Macerola et M^me Michèle Fortin, présidente-directrice générale de Télé-Québec. Il aura pour mandat de se pencher sur l’accroissement des contributions canadiennes et internationales au financement du cinéma québécois.  

« Je suis profondément convaincue que la démarche que nous amorçons aujourd’hui nous permettra de trouver des solutions structurantes, afin de régler définitivement les problèmes de financement du cinéma québécois », a conclu la ministre Beauchamp. 

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