Communiqués - Montréal

Le Rendez-vous des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques

Signature d’une stratégie quinquennale en faveur du français à Montréal

Montréal, le 10 octobre 2008 – Le premier ministre, Jean Charest, au nom du gouvernement, et la présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, au nom des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques, ont signé aujourd’hui une entente historique : « Le français, notre affaire à tous – Stratégie commune d’intervention pour Montréal 2008-2013 ». Cette entente vise à consolider le français dans les entreprises montréalaises de moins de 50 employés. Elle est le résultat d’un vaste exercice de concertation qui a réuni quelque 250 personnalités du monde des affaires, du travail et de la politique.

Plus d’une vingtaine d’autres signataires sont les membres du Comité des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques, lequel a travaillé de près à la préparation du Rendez-vous. Le document est également signé par les ministres Christine St-Pierre, Raymond Bachand, Yolande James, Monique Jérôme-Forget, Marguerite Blais,  Sam Hamad et David Whissell.

Visiblement heureux du déroulement de la journée, M. Charest a tenu à souligner le caractère unique de l’événement, l’importance des enjeux et l’ampleur du défi que représentait la recherche de solutions pour renforcer la francisation à Montréal. « Nous avons devant nous un projet magnifique et j’ai pleine confiance en sa réalisation dans la mesure où nous en sommes tous porteurs », a-t-il déclaré.

Mme Hudon, qui a étroitement participé à la préparation du Rendez-vous, a pour sa part évoqué l’énergie, l’intérêt et la générosité manifestés par les gens d’affaires et les partenaires socioéconomiques dans cet exercice. « Nous sommes tous convaincus de l’avenir du français à Montréal et les efforts déployés aujourd’hui démontrent bien que nous avons à cœur l’objectif de réussir à conjuguer travail et langue française à Montréal », a insisté Mme Hudon.

En souhaitant la bienvenue aux participants, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a d’ailleurs rappelé que le premier article de la Charte de Montréal précisait que la métropole québécoise est une ville de langue française; le maire s’est dit « confiant que la contribution de chacun va renforcer le caractère français de notre ville ».

Le français, notre affaire à tous – Stratégie commune d’intervention pour Montréal, 2008-2013

Forts des résultats de sondages et enquêtes que l’Office québécois de la langue française et la firme Léger Marketing ont rendus publics aujourd’hui, les participants du Rendez-vous ont pu prendre le pouls de la situation du français dans les petites entreprises montréalaises.

À la lumière des échanges qui ont animé la journée, les signataires de la stratégie commune ont choisi d’entreprendre ensemble diverses actions de promotion et de sensibilisation, de formation et d’accompagnement. Celles-ci ont été regroupées pour répondre aux objectifs suivants :

  1. Mieux répondre aux besoins des entreprises et des travailleurs par une offre souple et diversifiée, pour la francisation
  2. Un accompagnement renforcé des personnes qui souhaitent mieux s’intégrer, en français, au marché du travail
  3. Célébrer la contribution des leaders en matière de francisation dans les petites entreprises
  4. Une promotion du français axée sur la fierté
  5. Un accès facilité à l’offre gouvernementale en francisation, par un guichet unique
  6. Un mécanisme de suivi efficace et régulier.

Rappelons que le Rendez-vous des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques s’inscrivait dans la série des mesures destinées à relancer la francisation des entreprises québécoises lancées par la ministre St-Pierre au printemps dernier. La ministre, qui a organisé l’événement avec son collègue Raymond Bachand, a trouvé « l’exercice très profitable pour la pérennité du français mais également indispensable, parce que le français est le premier et plus fort symbole de notre identité ». Quant au ministre Bachand, il s’est dit d’autant plus optimiste que, selon lui, « le caractère français de Montréal constitue, pour la métropole, un avantage concurrentiel unique en Amérique du Nord ».

Voir en annexe : « Le français, notre affaire à tous – Stratégie commune d’intervention pour Montréal, 2008-2013 »

  • Annexe (Fichier PDF Fichier PDF, 77 Ko, 8 p.)

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