MESSAGE DE LA MINISTRE DIANE LEMIEUX À ’OCCASION DU DÉCÈS DE MARCEL DESJARDINS
Québec, le 10 février 2003 – En apprenant le décès du vice-président et éditeur adjoint de La Presse M. Marcel Desjardins, la ministre d’État à la Culture et aux Communications et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane Lemieux, s’est dite très peinée de la disparition de cet homme de vision et de conviction.
« J’éprouve un grand sentiment de tristesse devant le départ d’un homme qui mordait dans la vie et qui exerçait avec ardeur un métier exigeant et fondamental pour la santé de notre démocratie. Sa disparition est d’autant plus tragique que Marcel Desjardins jouait un rôle de premier plan dans le monde de l’information québécoise. Il a été lié de très près aux efforts déployés ces dernières années par la haute direction de La Presse pour hausser le quotidien de la rue Saint-Jacques au rang des grandes entreprises de presse du continent. »
Mme Lemieux a confié qu’elle appréciait chez Marcel Desjardins la personnalité d’un « vrai de vrai » de la profession journalistique, «un mordu dont on fait les meilleurs travailleurs de l’information, possédant une vaste connaissance du monde, une culture politique impressionnante et un instinct redoutable».
La Ministre a rappelé que la carrière de Marcel Desjardins ressemble à un concentré de l’histoire du journalisme moderne au Québec. Âgé de 25 ans à peine, il se fait remarquer comme correspondant parlementaire à la Chambre des Communes pour Le Droit en 1967 et, trois ans plus tard, il devient courriériste parlementaire pour La Presse à Ottawa. En 1974, il passe à la scène politique québécoise et devient chef du bureau de La Presse à l'Assemblée nationale. En 1976, il entre à Montréal-Matin comme directeur de l'information. Quelques années plus tard, soit en 1979, la Société Radio-Canada lui confie le poste prestigieux de rédacteur en chef des nouvelles télévisées, situation qu’il occupera jusqu’à ce qu’on lui donne la barre du Point en 1985. En 1988, La Presse lui offre direction de l'information, poste qu’il occupe avec une rigueur et un professionnalisme très apprécié pendant 11 ans. En 1999, le décès tragique du vice-président Claude Masson plonge tout le Québec dans la consternation. « Je me souviens très bien qu’à l’époque, La Presse avait su réagir avec beaucoup d’à-propos en confiant la responsabilité à Marcel Desjardins. Il était sans nul doute l’homme de la situation à ce moment crucial », a ajouté Mme Lemieux.
La Ministre a rappelé que les proches collaborateurs de Marcel Desjardins ont unanimement souligné ses qualités de rigueur et d’honnêteté intellectuelle. « Il avait confiance dans le pouvoir de l’information de changer les choses, d’apporter plus de justice et de transparence dans notre société. Monsieur Desjardins avait 61 ans, a ajouté la Ministre, ce qui est bien jeune pour un homme qui avait encore tant à apporter à notre collectivité. »
Mme Lemieux a tenu à offrir ses plus sincères condoléances à la famille de Marcel Desjardins, en particulier à sa femme Micheline et à ses trois enfants, Louis, Mathieu et Dominique.
Source :
Marjolaine Perreault
Attachée de presse
Cabinet de la ministre d’État à la Culture et aux Communications
Tél. : 418 380-2310
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Date de mise à jour : 06 décembre 2012