Communiqués

Adieu à Fernand Leduc

« En rêvant de changer la vie… il a changé à jamais notre vision du monde »
Maka Kotto, ministre de la Culture et des Communications du Québec

Un hommage national est rendu à l'artiste à la Fondation Jean-Pierre Perreault

Montréal, le 13 février 2014 – Saluant en Fernand Leduc l'un des plus grands peintres de l'histoire du Québec, le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto a pris la parole avec émotion lors de l'hommage qui lui était rendu à la Fondation Jean-Pierre Perreault de Montréal.

« Fernand Leduc est l'un de ces créateurs immenses qui ont fait entrer le Québec dans l'ère moderne », a déclaré le ministre Kotto, en rappelant que cet homme passionné jusqu'au bout par son art s'inscrit dans un chapitre éclatant de l'émergence de l'art contemporain au XX^e siècle.

Né le 4 juillet 1916 à Viauville, dans l'est de Montréal Fernand Leduc a été un automatiste de la première heure, cherchant constamment à traduire les vastes contrées de l'inconscient dans la gestuelle et l'instinct du créateur. Coloriste hors pair, il a fait école auprès de dizaines d'émules fascinés par ses variations chromatiques ses géométries brisées ainsi que ses expériences optiques.

« Fernand Leduc a reçu, en 1988, le Prix Paul-Émile Borduas des Prix du Québec. Cette reconnaissance, la plus haute décernée par l'État québécois dans les arts visuels, lui était certainement destinée. Ce fut un instant mémorable, puisque le prix porte le nom de son ami Borduas, auprès de qui il a fait ses premières armes en tant qu'artiste signataire du Refus global, considéré aujourd'hui comme un document fondateur du Québec moderne. Bien plus qu'un simple praticien, il était un humaniste, un esprit sensible et visionnaire qui appelait de ses vœux un monde juste où l'amour et l'art auraient droit de cité. Il incarnait ce talent inépuisable, cette passion insatiable et cette persévérance infatigable qui font les grands citoyens du monde et du Québec. Son nom est gravé aux côtés de ceux des plus illustres de nos compatriotes qui, rêvant de changer la vie… ont changé à jamais notre vision du monde », a ajouté le ministre.

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