Le ministre Maka Kotto souligne le 65e anniversaire du manifeste du Refus global
Québec, le 9 août 2013 – Le ministre de la Culture et des Communications, monsieur Maka Kotto, au nom du gouvernement du Québec, tient à souligner le 65e anniversaire de la publication du manifeste du Refus global, qui aura été une forme de révolution en voulant mettre au monde une nouvelle société québécoise. Un retour en 1948 nous ramène à ce groupe de jeunes artistes du mouvement automatiste. À la tête du groupe, le peintre Paul-Émile Borduas rédige le manuscrit pour amener les artistes à ne plus vivre en marge de l’histoire, et la société à ne plus vivre repliée sur elle-même.
« Apposer sa signature au bas du manifeste du Refus global était un geste audacieux, un appel au droit d’exister, une façon de tourner le dos à l’académisme et de s’exprimer haut et fort en faveur de la liberté d’expression. Ce document porte avec lui un grand virage pour la culture du Québec et le début d’une ère d’émancipation artistique », a affirmé le ministre Maka Kotto. Il a également ajouté que le Refus global aura permis au Québec de découvrir les aspirations de jeunes artistes voulant bousculer l’ordre établi et les valeurs traditionnelles de l’époque. Ils ont fait entendre leur voix dans le débat public et contribué à la reconnaissance du statut de l’artiste.
En somme, le Refus global aura permis au Québec de découvrir les aspirations de jeunes artistes voulant bousculer l’ordre établi et les valeurs traditionnelles ambiantes de l’époque. En plus du peintre Paul-Émile Borduas, les autres signataires du manifeste étaient Françoise Sullivan, Marcelle Ferron, Muriel Guilbault, Louise Renaud, Madeleine Arbour, Thérèse Renaud, Françoise Riopelle, ainsi que Fernand Leduc, Pierre Gauvreau, Jean-Paul Riopelle, Marcel Barbeau, Jean-Paul Mousseau, Bruno Cormier, Maurice Perron et Claude Gauvreau.
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Date de mise à jour : 23 avril 2009