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Le Québec se souvient de Félix Leclerc, 25 ans après

Québec, le 8 août 2013 – En cette journée marquant le 25^e anniversaire du décès de Félix Leclerc, le gouvernement du Québec souhaite rendre hommage à ce grand artiste encore bien présent dans l’esprit et le cœur des Québécoises et des Québécois. Avec cet auteur-compositeur-interprète, la chanson québécoise a acquis ses premières lettres de noblesse. Tout au long de son parcours artistique, Félix Leclerc a largement contribué à façonner notre culture.

« Félix Leclerc nous a légué une œuvre hors dimension, vibrante d’authenticité et marquée d’une fleur de lys. Nous devons reconnaître en lui un fervent défenseur de son pays et un amoureux de sa langue française, ainsi qu'un véritable ambassadeur de notre identité culturelle. Certes, ses souliers ont beaucoup voyagé et le Québec a rayonné au rythme de ses pas », a affirmé le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto.

Dès 1950, ce poète doué et cette voix exceptionnelle ont soulevé l’admiration des jeunes Jacques Brel, Georges Brassens et Guy Béart. Au Québec, il a ouvert la voie aux Gilles Vigneault, Jean-Pierre Ferland et Claude Léveillée. Le p’tit bonheur; Moi, mes souliers; Le tour de l’Île; ses recueils et ses autres écrits sont autant de fragments précieux de notre mémoire culturelle. D’une décennie à l’autre et encore aujourd’hui, il demeure inspirant pour plusieurs de nos artistes québécois.

Rappelons qu’en 1985, le premier ministre René Lévesque le nomme grand officier de l’Ordre national du Québec, soit la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec. S’ajoutent à cette marque de reconnaissance une myriade de prix reçus ici et en France ainsi qu’un rayonnement au-delà de la francophonie. Des bâtiments jusqu’aux places publiques, on ne compte plus le nombre d’endroits qui portent son nom, exprimant ainsi l’attachement profond du Québec pour le poète.

Ce jour de commémoration marque un moment de recueillement essentiel pour que le Québec se rappelle le grand Félix Leclerc et ses « quarante-deux mille » mots à faire rêver, à élever l’esprit et à raconter magnifiquement qui nous sommes. Longtemps, ses mélodies résonneront dans notre histoire culturelle.

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