« La disparition d’André Cailloux jette un voile de tristesse sur les plus beaux souvenirs de milliers de Québécois et de Québécoises. » - La ministre Diane Lemieux
Montréal, le 15 novembre 2002 – À l’annonce du décès du dramaturge, comédien, animateur et conteur André Cailloux, la ministre d’État à la Culture et aux Communications et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane Lemieux, a exprimé sa profonde tristesse devant la disparition de cet artiste devenu au fil de sa carrière l’un des personnages les plus attachants de la colonie artistique québécoise.
« La voix rassurante et amicale de Grand-père Cailloux s’est tue hier et je sais que ses amis, petits et grands, regrettent vivement de n’avoir pu lui témoigner une dernière fois toute l’estime et l’affection qu’ils lui vouaient. Son départ laisse dans un deuil véritable des milliers d’admirateurs et d’admiratrices qui n’oublieront pas les connaissances et la joie qu’il leur a prodiguées avec tant de talent, de générosité et de sensibilité. À la télévision, cet artisan de la première heure a fait entendre et aimer aux plus jeunes une langue riche et imagée. Sa contribution à la culture francophone d’ici est inestimable », a déclaré Mme Lemieux.
André Cailloux est né en France le 30 mai 1920. C’est dans son pays natal et en Suisse qu’il a commencé sa carrière sur les planches comme magicien, chanteur et comédien. À l’invitation du père Émile Legault il s’installe à Montréal en 1951 et se joint aux Compagnons de Saint-Laurent. Comme comédien, il a habité les scènes de plusieurs théâtres montréalais comme le TNM, l’Arcade, le Théâtre Club et le Théâtre du Rideau Vert. C’est à la radio et à la télévision que ses talents d’animateur et de conteur trouveront un écho retentissant. De nombreuses séries, parmi lesquelles le Grenier aux images, Tic Tac Toc, Ulysse et Oscar, Le Grand Manitou et Monsieur Nicolas le révéleront à un large public. Son œuvre littéraire est considérable et compte des pièces de théâtre, de la poésie et de nombreux titres dédiés à la jeunesse. En 1999, il a reçu des mains du secrétaire général de la Francophonie, Boutros Boutros-Ghali, l’insigne de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade.
« Au-delà de son riche parcours artistique, André Cailloux a suivi les traces des plus fervents humanistes, révélant à ses auditeurs et auditrices de tous âges les plus beaux versants de l’existence. L’amour, le savoir, l’amitié, la confiance, l’ouverture aux autres et la créativité ont été ses crédos. Il est resté jusqu’à la fin un ardent défenseur de la jeunesse et, surtout, de ses chers tout petits auprès desquels il disait trouver paix et harmonie. La présence réconfortante et sereine de son épouse Jacqueline, sa collaboratrice et complice de tous les instants, l’aura grandi jusqu’à ses derniers moments. Je souhaite lui offrir, tout comme aux proches de monsieur Cailloux, mes plus sincères condoléances », a conclu Mme Lemieux.
Source :
Marjolaine Perreault
Attachée de presse
Cabinet de la ministre d’État à la Culture et aux Communications
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Date de mise à jour : 23 avril 2009