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LES GOUVERNEMENTS DU CANADA ET DU QUÉBEC ET LES REPRÉSENTANTS DU SECTEUR CULTUREL

APPUIENT L’ÉLABORATION D’UN INSTRUMENT INTERNATIONAL À L’UNESCO

MONTRÉAL, le 16 septembre 2003 – La ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, et la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Line Beauchamp, ont coprésidé aujourd’hui une table ronde ayant pour thème Vers un instrument international sur la diversité culturelle. Cette table ronde a réuni des représentants du secteur culturel. Elle s’inscrit dans la foulée des efforts continus qui ont été déployés en vue de promouvoir et d’appuyer un nouvel instrument international sur la diversité culturelle sur lequel l’UNESCO a accepté de se pencher à sa prochaine Conférence générale, en octobre 2003, à Paris.

Le Conseil exécutif de l’UNESCO a inscrit à son ordre du jour la question de l’élaboration d’un instrument international sur la diversité culturelle. Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec sont très engagés dans ce projet depuis 1999.

« Cette table ronde nous a donné l’occasion de travailler avec nos partenaires du secteur culturel. Plus que jamais, il importe que les gouvernements appuient le travail que nos industries culturelles accomplissent ici et au-delà de nos frontières, a déclaré la ministre Copps. Dans le contexte de la mondialisation et de la percée des nouvelles technologies, les possibilités de favoriser la diversité culturelle sont nombreuses. Grâce à ce nouvel instrument international sur la diversité culturelle, nous pourrons favoriser l’essor et l’épanouissement de toutes les cultures. »

« Si nous voulons préserver la diversité culturelle et linguistique, il faut pouvoir compter sur un instrument international, a souligné la ministre Beauchamp. Le Québec, le Canada et les autres gouvernements de la Francophonie internationale ont fait valoir l’importance que l’UNESCO adopte une convention internationale. Compte tenu de son rôle, de son mandat et de sa légitimité, on ne peut trouver meilleur organisme pour administrer une telle convention. »

Un instrument international permettrait d’établir des règles claires qui donneraient à tous les pays du monde les moyens d’appuyer, de promouvoir et de préserver la diversité culturelle, tout en veillant à une articulation convenable entre la Convention de l’UNESCO et le système commercial multilatéral. Depuis 1999, un nombre croissant de pays appuient cet instrument.

Les gouvernements membres du Réseau international sur la politique culturelle (RIPC) et de la Francophonie internationale ont travaillé en vue de s’assurer que le vote à l’UNESCO, en octobre prochain, soit favorable à l’établissement d’une convention internationale sur la diversité culturelle d’ici 2005.

Le Canada a joué un rôle de chef de file pour favoriser le dialogue sur la diversité culturelle, et les gouvernements du Canada et du Québec ont toujours travaillé en étroite collaboration afin de faire avancer ce dossier. En juin 2001, à la Conférence ministérielle sur la culture tenue à Cotonou, la Francophonie a été le premier organisme international à appuyer officiellement l’idée d’un instrument ayant force exécutoire pour appuyer la diversité culturelle. En octobre 2002, les membres du RIPC se sont rencontrés, au Cap, en Afrique du Sud, et se sont entendus pour engager l’UNESCO dans cet effort collectif et élaborer un cadre de coopération pour l’avancement de la diversité culturelle. Au IXSommet de la Francophonie, à Beyrouth, en octobre 2002, les États et les gouvernements ont fait valoir la nécessité d’adopter rapidement cette convention à l’UNESCO.

Les industries culturelles et les associations professionnelles ont joué un rôle fondamental afin de s’assurer que la diversité culturelle figure parmi les priorités des gouvernements des quatre coins du globe. Au Canada, ces intervenants ont contribué à ces efforts par l’entremise de la Coalition sur la diversité culturelle, du Réseau international sur la diversité culturelle (RIDC) et du Groupe de consultation sectorielle sur le commerce extérieur (GCSCE) – Industries culturelles. Les gouvernements du Canada et du Québec appuient financièrement le travail de la Coalition sur la diversité culturelle. Créée en 1998 par les associations professionnelles du secteur culturel du Québec, cette coalition a invité toutes les autres associations professionnelles du Canada à participer à ses travaux en 1999. Le gouvernement du Canada a aussi accordé un appui financier au RIDC, qui est un organisme mondial composé d’artistes et d’organismes culturels oeuvrant pour la préservation de la diversité culturelle à l’ère de la mondialisation. Ce réseau appuie aussi le travail du GCSCE – Industries culturelles.

Renseignement :

Sonya-Kim St-Julien
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Patrimoine canadien
819 997-7788

Isabelle Melançon
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de la Culture et des Communications
418 380-2310

(Ce communiqué se trouve également dans Internet à : http://www.patrimoinecanadien.gc.ca sous Salle de presse.)

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