Communiqués

Finalistes du Prix Égalité 2012

Des initiatives reconnues pour leur apport à l’égalité

Québec, le 30 janvier 2012 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, est fière de dévoiler les noms des finalistes de la cinquième édition du Prix Égalité. Elle profite aussi de cette annonce pour inviter le public à voter pour son coup de cœur parmi les 18 projets soumis par ces finalistes.

« Je suis toujours très heureuse, année après année, de constater l’originalité et la qualité des projets présentés dans le cadre du Prix Égalité. Je tiens à féliciter les représentantes et représentants de ces 18 projets qui ont su se distinguer parmi toutes les candidatures présentées au concours », a déclaré la ministre St-Pierre.

Cette année, ce sont 43 projets de partout au Québec qui ont été soumis au concours. Ces projets innovants proviennent d’organisations privées, publiques, parapubliques et communautaires. De plus, les 18 organisations finalistes sont dévoilées au public pour déterminer le prix Coup de cœur.

« J’invite la population à découvrir de nouveaux projets inspirants et à voter pour son favori. C’est une façon simple pour tous et chacun de reconnaître l’engagement et le travail des gens qui œuvrent dans leur milieu pour l’avancement de l’égalité entre les femmes et les hommes au Québec », a ajouté Mme St-Pierre.

Le vote est possible jusqu’au 24 février 2012, à l’adresse www.prixegalite.gouv.qc.ca. L’an dernier, plus de 2 000 personnes ont voté pour leur projet favori en visitant le site du Prix Égalité.

Le Prix Égalité : un gala, un engagement

Le 29 février prochain, lors du gala du Prix Égalité 2012, une bourse sera remise dans chacune des six catégories. On y dévoilera aussi le résultat du vote du public, le prix Coup de cœur. L’événement réunira pour l’occasion les finalistes de l’édition 2012, mais aussi tous les finalistes et les lauréats des cinq dernières années ainsi que de nombreux partenaires. Le gala spécial pour le 5e anniversaire sera animé par Geneviève Borne et se tiendra au Capitole de Québec.

Le Prix Égalité est un engagement de la politique gouvernementale Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait, adoptée en 2006. Des prix sont remis annuellement dans six catégories, soit modèles et comportements égalitaires, égalité économique, conciliation travail-famille, santé, prévention de la violence ainsi que pouvoir et régions. Le coup de cœur du public est décerné par un vote populaire parmi tous les projets des finalistes. Pour toute information concernant le Prix Égalité, consultez le www.prixegalite.gouv.qc.ca.

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Annexe : Finalistes du Prix Égalité 2012


Modèles et comportements égalitaires

  • Campagne Ton influence a du poids – Édition 2011
    Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre, Montréal
    www.equilibre.ca

La campagne Ton influence a du poids invite les filles et les garçons âgés de 13 à 17 ans à remettre en question le modèle unique de beauté et à participer aux changements de normes sociales concernant l’image corporelle, l’obsession de la minceur et les préjugés envers l’obésité.

Sur le thème Derrière le miroir, l’édition de 2011 met de l’avant une stratégie de communication faisant appel au Web 2.0 et aux médias sociaux, comprenant divers outils : une œuvre collective de photographies pour « briser le cliché », un site Web hautement interactif avec jeux et blogue, des outils de sensibilisation, des ateliers pédagogiques ainsi que le Prix IMAGE-in. Pour remettre ce prix, des jeunes de partout au Québec ont été invités à voter pour des initiatives de l’industrie de l’image qui agissent en faveur d’un changement de représentation corporelle dans les médias, la mode et la publicité.

En réponse aux préoccupations d’intervenants face à la sexualisation précoce des jeunes, à la violence dans les relations amoureuses et à l’émergence des gangs de rue à Montréal, Prévention CDN-NDG a élaboré une série de quatre ateliers.

Offerts gratuitement aux filles et aux garçons âgés de 12 à 15 ans des écoles secondaires des quartiers Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce, ces ateliers poursuivent l’objectif ultime de prévenir l’exploitation sexuelle des jeunes filles.

Les adolescentes et les adolescents sont invités à réfléchir sur différents thèmes : la représentation des femmes et des hommes dans les médias, les stéréotypes, la construction du genre, la discrimination raciste et sexiste, le harcèlement, les agressions à caractère sexuel et la marchandisation du corps.

En une seule année, ce projet a permis à plus de 860 élèves de 6 écoles secondaires de ces quartiers de Montréal de développer un esprit critique face aux stéréotypes de la société dans laquelle ils vivent.

  • Université féministe d’été
    Faculté des sciences sociales – Université Laval, Québec
    www.fss.ulaval.ca

L’Université féministe d’été est une initiative du diplôme d’études supérieures spécialisées en études féministes de l’Université Laval.

Ce colloque thématique est le fruit d’une collaboration de féministes, d’intellectuelles et de militantes, et rassemble chaque année, pour une semaine, plus d’une centaine de personnes des milieux universitaires ou du monde du travail. Qu’ont-elles en commun ? Un intérêt marqué pour les questions touchant l’égalité entre les femmes et les hommes.

Depuis sa création en 2003, l’Université féministe d’été a réuni 303 conférencières et conférenciers de renom et plus de 900 personnes, autour de divers thèmes tels la démocratie, la santé des femmes, l’économie, la violence, le développement durable, etc.

Lors de sa dixième édition en mai 2012, l’Université féministe d’été conviera ses participantes et ses participants à une semaine de réflexion alimentée par des féministes issues de diverses spécialisations et disciplines, sur le thème du féminisme et des changements sociaux.


Égalité économique

  • Anna Desidées et les animaux aux valeurs entrepreneuriales
    Regroupement Action Jeunesse 02, Jonquière
    www.raj-02.qc.ca

Dans le cadre de l’entente régionale en égalité de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Regroupement Action Jeunesse 02 a coordonné un projet pilote sur le développement des qualités entrepreneuriales chez les filles âgées de 7 à 13 ans. Anna Desidées et les animaux aux valeurs entrepreneuriales présente une série de trois ateliers conçus spécialement pour ce jeune public. Le premier atelier prend la forme de jeux d’association entre des animaux et six valeurs entrepreneuriales afin de faire intégrer des concepts de base par ces jeunes filles. Le second, d’ordre pratique, les invite à développer un projet d’entreprise. Enfin, le dernier atelier est composé de conférences données par deux modèles d’entrepreneures de la région.

Deux cent quatorze jeunes filles inscrites au camp d’été Patro Jonquière ont pu développer leur imagination et leurs qualités d’entrepreneures grâce à ce projet original. Les notions apprises et l’expérience laisseront sans doute des traces dans toutes les sphères de leur vie.

  • Égalité des chances en sciences et techniques
    Centre d’encadrement pour jeunes femmes immigrantes, Montréal
    www.cejfi.org

Depuis deux ans, le Centre d’encadrement pour jeunes femmes immigrantes s’est fixé comme objectif de promouvoir les domaines scientifique et technique auprès des filles immigrantes âgées de 12 à 17 ans. Par des activités diversifiées, l’organisme souhaite susciter l’intérêt de cette clientèle pour les métiers traditionnellement masculins, particulièrement ceux où le besoin de main-d'œuvre se fait sentir et qui nécessitent une formation scientifique ou technique.

Les réalisations dans le cadre de ce projet découlent d’une stratégie en 10 actions comprenant, entre autres, des ateliers d’information, des témoignages de femmes exerçant des professions scientifiques, des ateliers pratiques et des sorties éducatives.

Bien que le système d’éducation du Québec ait accompli d’énormes avancées en matière de scolarisation des filles, leur choix de formation reste souvent concentré dans certains domaines traditionnels. Ce projet, qui porte sur des métiers et des professions à haute valeur ajoutée, ouvre de nouveaux horizons à ces immigrantes, dont l’intégration en emploi est souvent difficile.

En collaboration avec la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, la Commission scolaire René-Lévesque a produit un livre d’art. Intitulé Un métier, ça n’a pas de sexe, ce livre présente les photos d’œuvres en art visuel, réalisées en 2010 par des étudiantes et des étudiants du secondaire et du collégial.

Ces œuvres inspirées par le parcours non traditionnel de femmes de la région sont enrichies de textes littéraires rédigés également par des étudiantes et des étudiants. Cette production artistique s'inscrivait dans une démarche pédagogique pour mieux faire connaître les métiers traditionnellement masculins et les possibilités de formation en région.

En faisant participer autant les filles que les garçons au processus de création et en exposant le résultat de leur travail au grand public, ce projet a suscité une large réflexion et a contribué à briser les préjugés entourant la pratique de métiers traditionnellement masculin par les femmes.


Conciliation travail-famille

  • Conciliation travail-famille : un outil profitable
    Chambre de commerce et d’industrie des Bois-Francs et de l’Érable, Victoriaville
    www.ccibfe.com

Déjà en 2006, plusieurs organismes de la MRC d’Arthabaska, préoccupés par les problèmes des familles de la région à concilier le travail et la vie de famille, se sont réunis en comité pour réfléchir à des solutions à ce défi collectif.

Pour le comité, l’engagement des milieux de travail constituait un gage de succès. C’est pourquoi,  un guide pour accompagner les entreprises dans leurs démarches d’élaboration et d’implantation de mesures de conciliation travail-famille ainsi qu’un site Web ont été élaborés. Le projet Un outil profitable s’adresse aux gestionnaires qui cherchent des solutions durables, tant sur le plan des exigences administratives ou organisationnelles de l’entreprise que sur le plan des diverses obligations auxquelles les travailleurs et les travailleuses ont à faire face.

La campagne de promotion entourant la diffusion du guide a axé son message sur les nombreux avantages de la conciliation travail-famille, autant pour les entreprises que pour les travailleurs et les travailleuses.

  • FaciliTEMPS! Pour un retour du boulot facilitant!
    Jeune Chambre de commerce de la Mauricie, Trois-Rivières
    www.jccm.qc.ca

Pour permettre aux familles de son territoire d’allier vie professionnelle et vie personnelle de façon originale, la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie a lancé FaciliTEMPS! Pour un retour du boulot facilitant! L’objectif global de ce projet est de simplifier la vie des employés d’entreprises en leur donnant accès à plusieurs services directement sur les lieux de travail, comme des services de traiteurs, de comptables, de garagistes ou d’aides ménagers. Cette initiative permet aux jeunes familles de réduire la liste des tâches à effectuer, sans empiéter sur le temps consacré à la vie familiale. Elle permet également de promouvoir les services de plusieurs membres de la Jeune Chambre de commerce. Les outils de communication développés pour ce projet, ont permis d’attirer l’attention de plusieurs entreprises sur le défi que représente la conciliation des activités professionnelles et personnelles pour les familles d’aujourd’hui et sur le fait qu’elles ont une responsabilité à jouer en cette matière.

  • Prendre le temps : projet de soutien aux syndicats pour la négociation de mesures de conciliation travail-famille-études
    Comité de condition féminine du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN, Montréal

En 2010, lors d’un colloque sur la conciliation travail-famille-études, les participants et les participantes ont exprimé leurs besoins d’accompagnement dans leurs démarches pour négocier des mesures de conciliation dans leur milieu de travail.

Le Comité de condition féminine du Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN a donc produit un film, qui explique les étapes que le syndicat doit franchir vers la mise en place de mesures de conciliation travail-famille-études, ainsi qu’une de formation pour répondre aux besoins concrets des exécutifs syndicaux. De plus, pour apporter du soutien concret aux organisations, le comité a offert les services d’une personne-ressource tout au long du processus.

Ce projet bien enclenché suscite un grand intérêt de la part des syndicats. Pour la CSN l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes passe aussi par un meilleur équilibre entre la famille, le travail et les études.


Santé

  • Choisir de maigrir ? Un programme pour venir en aide aux Québécoises préoccupées par leur poids
    Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre, Montréal
    www.equilibre.ca

Le programme Choisir de maigrir ? vient en aide aux femmes préoccupées par leur poids et les amène à prendre une décision éclairée en matière d’amaigrissement en les incitant à remplacer les diètes miracles par de saines habitudes de vie.

Par une intervention de groupe de 45 heures, animée par une nutritionniste et une intervenante sociale, le programme mise sur la santé plutôt que sur le poids et l’apparence. De plus, il permet une réflexion collective sur l’environnement socioculturel qui contribue à la fois à l’obésité et au culte de la minceur.

Grâce à la participation des CSSS et des milieux communautaires, le programme a été offert plus de 150 fois dans 12 régions du Québec. Ainsi, 2 000 femmes ont pu briser le cycle des diètes yoyo et regagner leur estime d’elles-mêmes, en plus d’acquérir de saines habitudes de vie.

  • La face cachée des salons de bronzage
    Société canadienne du cancer, Montréal
    www.cancer.ca

À l’automne 2011, la Société canadienne du cancer lançait La face cachée des salons de bronzage, une campagne-choc pour prévenir les cancers de la peau.

Cette campagne vise les femmes âgées de 15 à 29 ans, principales consommatrices de services de salons de bronzage. Elle souhaite leur faire prendre conscience des effets invisibles et immédiats des rayons UV et, à plus long terme, agir pour modifier la norme sociale qui associe beauté et bronzage.

Le visage d'une ancienne habituée des lits de bronzage, photographié grâce à un Photomaton UV, dévoile les dommages permanents causés à la peau, même si ceux-ci ne sont pas encore apparents à l’œil nu.

La Société canadienne du cancer sollicite également l’implication de la population en incorporant à ses messages des demandes d’intervention sur le plan législatif concernant la réglementation de l’industrie du bronzage. Une seconde phase de cette campagne prendra la forme d’une tournée de sensibilisation dans les écoles d’ici la fin de l’année scolaire.

Créé en 2002, ce programme de réinsertion sociale et de prévention de l’itinérance destiné aux femmes de Québec est unique par sa forme et son approche personnalisée. La grande Marelle a pour objectif de permettre aux femmes en situation d’itinérance de reprendre le pouvoir sur leur vie. En offrant une approche qui reconnaît le potentiel de chacune et qui les responsabilise quant à leur situation, La grande Marelle est un levier important pour modifier les habitudes de vie des femmes hébergées.

Le modèle d’intervention utilisé tient compte du rythme de chacune et des déterminants de la santé. Il traite les problèmes psychosociaux des femmes en considérant les liens qui existent entre leur statut socioéconomique, leur niveau de scolarité, la qualité de leur logement et leur situation d’emploi.

Depuis sa création, La grande Marelle a accompagné plus de 2 000 femmes dans leur quête d’une plus grande autonomie, d’une estime d’elles-mêmes renouvelée et d’un nouveau départ dans la vie.


Prévention de la violence

  • L’art d’être une fille
    Centre d’aide aux familles latino-américaines, Montréal
    www.cafla.ca

Depuis 2009, le projet L’art d’être une fille informe les adolescentes issues de communautés latino-américaines sur l’exploitation sexuelle afin de prévenir ce phénomène.

Développé principalement dans trois écoles secondaires de la région de Montréal, le projet cible les filles âgées de 12 à 17 ans afin de leur permettre de reconnaître les stratégies de recrutement des gangs de rue et de détecter l’exploitation dans les relations amoureuses et exploitantes.

Au terme de plusieurs activités de prévention tels des groupes de discussion, des ateliers créatifs ou des journées d’échanges et de réflexion, les jeunes filles sont mieux outillées pour faire face à l’exploitation sexuelle et à reconnaître les signaux de recrutement des gangs de rue. Elles ont développé leur leadership et leur discernement, leur permettant ainsi de faire face à d’éventuelles approches des gangs de rue.

En impliquant également les garçons et les parents, ce projet contribue à une large mobilisation sur le phénomène de l’exploitation sexuelle.

  • Ma sexualité, c’est une question de respect : brisons le silence!
    Femmes autochtones du Québec, Kahnawake
    www.faq-qnw.org

La campagne Ma sexualité, c’est une question de respect : brisons le silence! veut briser les tabous entourant les agressions sexuelles dans la population autochtone par la dénonciation et le soutien aux victimes.

Pour être adaptée à la réalité des Premières Nations, l’approche holistique tient compte des diverses dimensions de la sexualité humaine tout en accordant une importance particulière aux enseignements traditionnels, à la guérison ainsi qu’à la spiritualité.

Les outils de sensibilisation, traduits par soucis de joindre plus de femmes concernées,  comprennent un cahier d’information, un dépliant aide-mémoire, une pochette, une affiche et une chanson.

Vingt intervenants, provenant de six communautés autochtones, dont trois hommes, ont été formés afin de mener des activités de sensibilisation dans les communautés. Des centaines de personnes ont jusqu’à maintenant été pressenties pour devenir des agents de changement dans leur communauté en faisant la promotion de relations affectives et sexuelles saines.

  • Mobilis
    Conférence régionale des élus de l’agglomération de Longueuil, Longueuil
    www.credelongueuil.org

Le projet Mobilis allie le Service de police de l’agglomération de Longueuil, le Centre jeunesse de la Montérégie, le Forum jeunesse et la Conférence régionale des élus de Longueuil pour lutter contre l’exploitation sexuelle des adolescentes par les gangs de rue.

La mise en place du projet résulte du constat que le proxénétisme est l’une des principales sources de revenus criminels pour les gangs de rue et qu’il prend assise sur les rapports inégalitaires entre les sexes qui caractérisent la société québécoise.

Les quatre organisations coordonnent des activités de prévention, de détection, d’intervention psychologique et de répression dans le but de favoriser la désaffiliation des adolescentes des gangs de rue et d’éviter que les jeunes n’adhèrent à des groupes criminels.

Depuis 2008, Mobilis a conduit à 90 arrestations liées à des activités d’exploitation sexuelle et a permis d’identifier 113 jeunes filles affiliées aux gangs de rue et de les faire bénéficier d’un suivi en vue de leur désaffiliation.


Pouvoir et régions

  • La parité en gouvernance
    Chambre de commerce et d’industrie de Québec, Québec
    www.ccquebec.ca

La parité en gouvernance, projet réalisé dans le cadre de l’Entente spécifique sur la condition féminine de la Capitale-Nationale, sensibilise les entreprises à la représentation équitable des sexes à leur conseil d’administration. Ce projet veut susciter l’ouverture du milieu des affaires, majoritairement masculin, et accroître le leadership des femmes afin qu’elles jouent un rôle actif dans la gouvernance des entreprises de la région.

La chambre de commerce invite donc ses membres à s’engager à diversifier la composition de leur conseil d’administration, leurs équipes de travail et leur direction. Ils peuvent également concrétiser leur intention en signant la Charte pour la parité en gouvernance. Afin de donner l’exemple, la chambre de commerce s’est fixé l’objectif d’atteindre la parité à son conseil d’administration d’ici 2014.

La portée d’un tel projet pour une meilleure représentativité dans la gouvernance, est assurée, grâce à l’influence des gens d’affaires de la Capitale-Nationale.

  • Le 10e anniversaire du programme Leaders et décisionnelles
    YWCA de Québec, Québec
    www.ywcaquebec.ca

Depuis 136 ans, la YWCA croit au potentiel des femmes et leur donne les moyens de le développer. Dans cette optique, le programme Leaders et décisionnelles souhaite augmenter le nombre de femmes dans les postes de décision des instances locales et régionales de la grande région de Québec. Unique en son genre, le projet offre un éventail d’outils. Formations, réseautage, mentorat et banque de candidatures ne sont que quelques exemples d’actions mises de l’avant pour accompagner les femmes dans la découverte de leur potentiel de leadership. De plus, le prix Gouvernance Pluri’elles, décerné annuellement lors du Gala-bénéfice Femmes de mérite, reconnaît des organisations qui mettent en place des mesures concrètes pour augmenter le nombre de femmes à leurs instances décisionnelles.

Depuis dix ans, des milliers de femmes ont été touchées, formées, inspirées et transformées par l’une ou l’autre des activités du programme Leaders et décisionnelles.

  • Mentorat politique pour les femmes des communautés culturelles
    Fédération des communautés culturelles de l’Estrie, Sherbrooke
    www.fccestrie.org

Si être une femme en politique est une chose, être une femme immigrante en politique en est une autre. La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie travaille assidûment pour faciliter l’intégration des femmes immigrantes à leur région d’accueil. Avec son projet de mentorat politique entre conseillères municipales et femmes immigrantes, l’organisme vise à favoriser l’accès de ces dernières aux instances politiques municipales et à accroître le nombre de candidatures de femmes issues des communautés culturelles.

Des femmes immigrantes et des conseillères ont été mobilisées dans ce projet de jumelage, échelonné sur trois années et culminant par le lancement d’une vidéo promotionnelle. Cet outil permettra de sensibiliser d’autres néo-Québécoises et ainsi de réduire ou d’enrayer les obstacles qui freinent leur participation à l’exercice du pouvoir.

Les relations interpersonnelles de soutien, d’échange et d’apprentissage au sein des dyades ont porté fruit. Deux des femmes marrainées ont décidé de se lancer en politique, lors des élections municipales de 2013, avec le soutien de leur mentor.

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