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La ministre St-Pierre annonce l’agrandissement du Centre de conservation du Québec

De gauche à droite: M. Patrick Huot, député de Vanier, la ministre Christine St-Pierre et M. Daniel Bastille, directeur général du Centre de conservation du Québec.

Photo : Guy Couture

Québec, le 13 juillet 2011 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, M^me Christine St-Pierre, accompagnée du député de Vanier, M. Patrick Huot, a annoncé une aide financière du gouvernement du Québec de 1 390 000 $ pour l’agrandissement du Centre de conservation du Québec (CCQ).

Les travaux visent à construire un atelier annexé au CCQ pour traiter les œuvres de grande dimension, comme les monuments, les statues et l’art public, et ainsi assurer une meilleure préservation du patrimoine culturel québécois. Ce nouvel atelier permettra, entre autres, d’exécuter la restauration des œuvres dans des conditions optimales et sécuritaires et de garantir la protection et la surveillance adéquate des œuvres qui lui sont confiées. De plus, cette nouvelle infrastructure rendra possibles l’élargissement de l’offre de services et l’augmentation du volume de production.

« Les œuvres de grande dimension sont des témoins singuliers de notre patrimoine et leur restauration démontre notre attachement à valoriser notre histoire. Je salue toutes les personnes qui contribuent au bon fonctionnement du Centre de Conservation du Québec; leur travail est réellement essentiel au maintien et à l’essor de notre culture et leur expertise nous est précieuse », a déclaré la ministre St-Pierre.

« Les restauratrices et les restaurateurs du Centre de conservation du Québec effectuent un travail remarquable, et il importe de leur donner tous les moyens nécessaires pour accomplir leur mission. En ce sens, l’ajout de cet atelier paraît donc essentiel si nous souhaitons que toutes les œuvres monumentales qui dynamisent les lieux publics, dont celles de Vanier, restent en bon état », a ajouté le député Patrick Huot.

L’investissement total pour le projet d’agrandissement est de 1 390 000 $ et se répartit comme suit : la Société immobilière du Québec (SIQ), propriétaire et maître d’œuvre du chantier de construction, investit 900 000 $ pour le bâtiment alors que le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine alloue 490 000 $ pour les équipements et l’aménagement.

Rappelons que le Centre de conservation du Québec est une agence gouvernementale qui relève du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Le Québec est la seule province au Canada dotée d’un tel centre de restauration et de conservation d’œuvres d’art regroupant des professionnels hautement spécialisés. Son rayonnement est international en raison de l’expertise qu’il possède et de l’accueil de nombreux stagiaires étrangers. Depuis sa création en 1979, les types de matériaux des œuvres restaurées se sont diversifiés. Le Centre comprend aujourd’hui sept ateliers spécialisés : peintures, sculptures, meubles, métaux et pierres, textiles, objets archéologiques et ethnologiques, œuvres sur papier ainsi qu’un studio de documentation photographique. Le CCQ est maître d’œuvre de projets de grande envergure, notamment les œuvres d’art public du métro de Montréal, les sculptures d’Olindo Gratton de l’église Saint-Enfant-Jésus de Montréal, la murale de Serge Lemoyne du Casino de Montréal.

L’année 2011 marque le 50^e anniversaire de la création du ministère des Affaires culturelles, aujourd’hui le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF). Son premier titulaire, M. Georges-Émile Lapalme, formait alors le projet de « conserver intact notre héritage culturel, de le garder vivant et de le faire fructifier ». Ainsi, au fil des 50 dernières années, le Québec s’est donné de nombreux instruments afin d’assurer l’épanouissement du dynamisme culturel, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’étranger.

L’agrandissement du Centre de conservation du Québec est un de ces nombreux projets qui témoignent de la vitalité culturelle québécoise et qui répondent au souhait de M. Georges-Émile Lapalme d’assurer la pérennité de notre patrimoine.

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