Communiqués

Marche mondiale des femmes

Le gouvernement en action pour l'égalité entre les femmes et les hommes au Québec

Québec, le 15 octobre 2010 — Dans la foulée des activités associées à la Marche mondiale des femmes 2010, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, dresse un bilan très positif des actions gouvernementales en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.

« C'est avec une grande fierté que je constate le chemin parcouru, particulièrement grâce à la mise en œuvre des engagements issus du Plan d’action 2007-2010 Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait. Des gestes concrets qui vont dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des femmes, objectif fondamental de la coordination de la Marche mondiale 2010. Car il faut souligner que la presque totalité (96 %) des engagements de ce plan sont réalisés ou en voie de l’être. Plus de 180 millions de dollars ont été investis en trois an », a indiqué Mme Christine St-Pierre.

Gage de sa volonté de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, dans un contexte financier où la continuité et l’amélioration des programmes représentent des défis importants, le gouvernement a à son actif une série de réalisations majeures depuis 2003 :

1. Signature de 21 ententes en matière d’égalité entre les femmes et les hommes avec les conférences régionales des élus (CRE) menant à la mise en œuvre de près de 200 projets régionaux financés ;

2. Création et maintien de 12 organismes régionaux de soutien à l’entrepreneuriat féminin, aujourd’hui appelés « Femmessor », avec près de 1000 emplois créés ou maintenus ;

3. Création de programmes de soutien financier en matière de conciliation travail-famille ;

4. Financement doublé du réseau des 109 maisons d’hébergement et de ses deux regroupements provinciaux pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, entre 2003 et 2010 ;

5. Publication de deux plans d’action pour contrer la violence faite aux femmes, incluant 172 engagements de 10 ministères, dont la diffusion de neuf campagnes gouvernementales de sensibilisation à la violence conjugale ;

6. Lancement de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée. Première en Amérique du Nord, cette charte vise l’évolution des mentalités en matière de diversité corporelle et l’engagement pour un mode de vie sain ;

7. Augmentations annuelles du salaire minimum de l’ordre de 30,1 % entre 2003 et 2010, avec un taux horaire qui est passé de 7,30 $ à 9,50 $. Rappelons que plus de 60 % des salariés rémunérés au salaire minimum sont des femmes.

À ces réalisations concrètes s’ajoutent d’autres investissements gouvernementaux :

8. Plus de 7 G$ investis dans le Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale 2010-2015. À terme, près de 12 G$ auront été engagés depuis 2004 pour lutter contre la pauvreté, notamment celle des femmes ;

9. Nouveau crédit d'impôt pour la solidarité, en vigueur dès 2011, qui porte le soutien aux ménages à 1,4 G$, soit 60 % de plus que les trois crédits d'impôt actuels (crédit d'impôt pour la TVQ, remboursement d'impôt foncier et crédit d'impôt pour les habitants d'un village nordique).

Ces investissements ont contribué à l’amélioration de la situation des femmes qui a connu une progression réelle à bien des égards au cours des dernières années. Par exemple :

1. Hausse de 7 points de pourcentage du taux d’activité des femmes de 15 ans et plus, 61 % en 2008 en comparaison avec 54 % en 1996. Chez les hommes, ce taux est demeuré stable à 70 % pour ces périodes ;

2. Augmentation de l’indice de fécondité : 1,73 enfant par femme en 2009, comparativement à 1,50 en 2001 ;

3. Réduction de l’écart de revenu entre les femmes et les hommes. Gain de 14 points de pourcentage en faveur des femmes :

  • 2007 : revenu annuel des femmes : 74 % de celui des hommes
  • 1996 : revenu annuel des femmes : 60 % de celui des hommes ;

4. Diminution de 20 points de pourcentage du taux de faible revenu des familles monoparentales dont la femme est chef de famille, selon la mesure du panier de consommation : 21,7 % en 2007 en comparaison avec 41,6 % en 2000 ;

5. Augmentation de 64 % de la représentation des femmes dans l’ensemble des conseils d’administration des 24 sociétés d’État visés par la Loi sur la gouvernance des sociétés d’État, entre avril 2006 et avril 2010, pour atteindre 45,1 % de femmes ;

6. Nomination du premier conseil des ministres paritaires de l’histoire du Québec en avril 2007, qui sera renouvelé en décembre 2008 et en juillet 2010 ; une initiative qui connaît peu d’exemples dans le monde.

De plus, en matière d'éducation sexuelle, tout récemment la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp, a demandé que les différents partenaires du milieu de l'éducation soient consultés afin d’évaluer l’opportunité d’intégrer de nouvelles séances d'éducation à la sexualité à l'école. Une initiative, en lien direct avec les revendications de la Marche mondiale des femmes.

« Voilà autant d’actions porteuses d’une plus grande égalité entre les femmes et les hommes. Nous maintenons le cap et nous poursuivons nos efforts, notamment par le dépôt du prochain plan d’action en matière d’égalité entre les femmes et les hommes qui sera précédé de consultations au cours des prochains mois », a conclu la ministre St-Pierre.

Pour avoir un portrait plus détaillé des réponses gouvernementales aux revendications de la Marche mondiale des femmes 2010, consultez la section Publications du site Internet du Secrétariat à la condition féminine. Le Bilan de l’action gouvernementale en matière d’égalité entre les femmes et les hommes 2007-2010 et les Faits saillants présentant les principales données sur l’évolution de l’égalité sont également en ligne.

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