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Anik Bissonnette reçoit le prix Denise-Pelletier 2008

C’est à l’ex-danseuse étoile Anik Bissonnette qu’est décerné cette année le prix Denise-Pelletier, la plus prestigieuse récompense accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine des arts de la scène.

Anik Bissonnette naît en 1962. Elle amorce sa carrière professionnelle de danseuse à l’âge de 17 ans, après avoir reçu l’essentiel de sa formation au sein des Ballets Eddy Toussaint. Au fil des années, elle constituera avec le danseur Louis Robitaille un duo sublime qui marquera la mémoire collective. C’est en 1989 qu’elle fait son entrée aux Grands Ballets Canadiens de Montréal. Dès l’année suivante elle y est nommée première danseuse. Elle évoluera dans la compagnie jusqu’en juin 2007, alors qu’elle prendra sa « retraite » des Grands Ballets Canadiens, à l’âge de 45 ans.  

Anik Bissonnette a tenu les premiers rôles dans des ballets aussi réputés que Casse-Noisette, Les Sylphides, Giselle, Coppélia ou Le lac des cygnes. La danseuse sait garder vivant un répertoire légendaire tout en insufflant, par sa grâce inouïe et son impressionnant phrasé corporel, vie et fraîcheur à des chorégraphies mille fois réinterprétées. Gilles Vigneault évoquait en ces mots sa délicatesse : « Sa grâce sans artifices et la pureté de sa gestuelle ont sculpté l’espace des dernières décennies. » Anik Bissonnette a su porter à la scène de façon remarquable certains des rôles mythiques qu’offrent les ballets du répertoire classique ainsi que de nombreuses créations contemporaines. Reconnue partout dans le monde, saluée par la critique, elle a dansé pour plusieurs chorégraphes renommés et s’est jointe à de prestigieuses compagnies. Elle a partagé la scène avec les danseurs les plus acclamés et a su inspirer plusieurs géants du XXe siècle, tels George Balanchine, William Forsythe, Jiri Kylian, Ohad Naharin, Nacho Duato et James Kudelka qui a créé pour elle plusieurs rôles sur mesure.

Anik Bissonnette pour qui la « danse n’est pas simplement la danse. C’est aussi la musique, le théâtre » s’est vu décerner en 1985 le titre de meilleure interprète à l’Internationale de danse Porsche du Canada. Dix ans plus tard, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada et l’année suivante, elle est devenue chevalier de l’Ordre du Québec. Elle a reçu le Prix du public au Gala du Ballet de Budapest en 2005 et en 2007.

L’inoubliable ex-danseuse étoile des Grands Ballets Canadiens de Montréal quitte les planches cet automne après un dernier spectacle à Ottawa le 25 novembre. Par la suite, elle joindra l’équipe de la compagnie La La La Human Steps et continuera de défendre les intérêts du milieu de la danse comme présidente du Regroupement québécois de la danse. Elle a aussi accepté de devenir membre du conseil d’administration du Fonds Ville-Marie, qui s’est donné le mandat de réduire la pauvreté chez les jeunes par la mise en œuvre de programmes visant à prévenir et à contrer le décrochage scolaire.

Le prix Denise-Pelletier qui est attribué aujourd'hui à Anik Bissonnette reconnaît le talent d’une interprète d’exception doublée d’une femme engagée dont la mission essentielle, faire apprécier la danse à sa juste mesure, a déjà touché de manière indélébile un public qui lui est devenu fidèle, au Québec comme à l’étranger.  

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 Des photos d’Anik Bissonnette sont disponibles sur demande.

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