Communiqués

L'anglais conserve un pouvoir d'attraction élevé

Au Québec, le français fait des gains encourageants  

Québec, le 19 mai 2005 – C'est ce qui se dégage du premier fascicule d'indicateurs linguistiques produit par l'Office québécois de la langue française (OQLF) dans le cadre de son mandat d'assurer le suivi de la situation du français au Québec. 

Ce fascicule, premier d'une série de la collection « Suivi de la situation linguistique », présente les caractéristiques linguistiques du Québec, de la région métropolitaine de Montréal et de l'île de Montréal et ce, à partir d'une analyse des données linguistiques des derniers recensements de 1991, 1996 et 2001.

Les constats qui ont été faits pour la période de 1991 à 2001 décrivent la vitalité des langues en contact sur le territoire québécois et des éléments de la situation linguistique qui méritent attention. On doit principalement retenir : 

  • en 2001, le français était parlé à la maison, seul ou avec une autre langue, par près de neuf Québécois sur dix;
  • la force d'attraction du français comme langue le plus souvent parlée au foyer relativement à celle de l'anglais est passée de 35,8 % en 1991 à 45,7 % en 2001;
  • en 2001, le pouvoir d'attraction de l'anglais, langue le plus souvent parlée au foyer est demeuré élevé auprès des personnes de langue maternelle tierce : 54,3 % par rapport à 45,7 %;
  • en 2001, les deux tiers des personnes de langue maternelle anglaise et presque les trois quarts des personnes de langue maternelle autre que française et anglaise affirmaient connaître le français;
  • le bilinguisme français-anglais a continué à augmenter passant chez les francophones de langue maternelle de 31,5 % en 1991 à 37 % en 2001, chez les anglophones de 59,4 % à 67,2 % et chez les personnes de langue tierce de 46,6 % à 50,5 %;
  • la situation de Montréal, compte tenu de la concentration de la population de langue maternelle anglaise et de celle de langue tierce, est particulière : dans la région métropolitaine, l'anglais y est utilisé dans les foyers par plus d'une personne sur quatre et par plus d'une personne sur trois dans l'île de Montréal;
  • une réalité commence à poindre au Québec, le nombre de personnes trilingues français-anglais-espagnol augmente de 30 % à chacun des recensements.

« Ces données sont encourageantes et permettent de croire que la politique linguistique québécoise porte ses fruits » a déclaré la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, madame Line Beauchamp. 

Tous les détails de l'étude se trouvent dans le document intitulé « Les caractéristiques linguistiques de la population du Québec : profil et tendances 1991-2001 ». La version électronique du document est accessible dans le site Web de l'OQLF www.oqlf.gouv.qc.ca et une version imprimée sera disponible dans les jours qui suivent. 

Source : 

Gérald Paquette
Office québécois de la langue
française
Tél. : 514 873-6567
Gerald.paquette@oqlf.gouv.qc.ca 

Information : 

Pierre Milette
Directeur de cabinet adjoint
Cabinet de la ministre de la Culture
et des Communications
Tél. : 418 380-2310

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