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Jean-Marc Léger reçoit le prix Georges-Émile-Lapalme 2005

Québec, le 8 novembre 2005 – C'est le journaliste, éditorialiste et haut fonctionnaire Jean-Marc Léger qui reçoit cette année le prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine de la qualité et du rayonnement de la langue française.

Diplômé en droit, en sciences sociales et en histoire, Jean-Marc Léger entreprend une carrière de journaliste à l'âge de 24 ans. Son champ d'action est d'abord l'information internationale. Il est reporter et rédacteur à La Presse, de 1951 à 1956, puis au Devoir, de 1957 à 1962. Il occupe également les fonctions de secrétaire général, de 1955 à 1959, puis de président, de 1959 à 1961, de l'Union canadienne des journalistes de langue française, puis celles de président de l'Association internationale des journalistes de langue française, de 1960 à 1962. Lorsque naît, sous l'impulsion de Georges-Émile Lapalme, le ministère des Affaires culturelles du Québec, il dirige pendant un temps l'Office de la langue française, puis il revient au journalisme en 1963.

Ses activités de journaliste et d'éditorialiste ne l'empêchent pas de se pencher sur le berceau de l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF) et d'en diriger le secrétariat général de 1961 à 1978. Il met sur pied depuis Paris et anime l'Agence de coopération culturelle et technique. En 1978, il devient délégué général du Québec à Bruxelles. De retour au Québec, en 1981, il occupe la fonction de sous-ministre adjoint au ministère de l'Éducation, avant de se joindre au ministère des Relations internationales en 1984 à titre, une fois encore, de sous-ministre adjoint. En 1986, le ministère des Affaires internationales lui confie le poste de commissaire général à la Francophonie.

Jean-Marc Léger est l'auteur de livres consacrés notamment à l'Afrique (Afrique française, Afrique nouvelle, 1958), à la Francophonie (La Francophonie, grand dessein, grande ambiguïté, 1987), au nationalisme québécois (Vers l'indépendance? Le pays à portée de main, 1989).

Jean-Marc Léger a été pendant quelques années à la tête du Centre de recherche Lionel-Groulx, voué à l'histoire de l'Amérique française, et secrétaire du Comité Québec du mouvement « Avenir de la langue française ». Il est présentement conseiller en relations internationales.

Modèle, guide et rassembleur, Jean-Marc Léger a toujours fait du français un objet de fierté, une urgence nationale, un patrimoine transcendant les frontières. Le prix Georges-Émile-Lapalme qui lui est décerné aujourd'hui vient rappeler le rôle exceptionnel de cet homme dans la prise de conscience collective de l'importance de la correction de la langue.

www.prixduquebec.gouv.qc.ca

Source et renseignements :

Maryse Riel
Conseillère en communication
Ministère de la Culture et des Communications
Tél. : 514 873-4868

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