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Condition féminine

La ministre Christine St-Pierre dresse un bilan positif

Québec, le 10 juillet 2008 - La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, a dressé aujourd’hui un bilan positif des plus récentes actions en matière de condition féminine. « Notre gouvernement a réalisé des pas importants en vue de rendre manifeste l’égalité entre les femmes et les hommes dans notre société québécoise », a déclaré la ministre.

Des actions concrètes en faveur de l’égalité entre les sexes

La mise en œuvre de la politique Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait et du plan d’action 2007-2010 contenant des engagements de 25 ministères et organismes a permis de déployer plusieurs actions en faveur de l’égalité entre les sexes. Un budget de 24 M$ en nouveaux investissements est lié à ce premier plan. En 2007-2008, quelque 7 M$ y ont été alloués. Parmi les initiatives novatrices et prometteuses qui ont été élaborées, soulignons l’intégration graduelle de l’analyse différenciée selon les sexes (ADS) dans les ministères et organismes, de même que dans les grandes villes et les conférences régionales des élus (CRE), qui permet de prévenir les inégalités au moment même de la conception des lois, des politiques, des programmes ou des mesures par la prise en compte des réalités distinctes des femmes et des hommes.

Cette politique contient aussi des actions qui encouragent les comportements égalitaires, notamment pour lutter contre les stéréotypes sexistes et l’hypersexualisation des jeunes.  L’annonce d’une somme de 183 000 $ pour effectuer une tournée de formation dans le cadre du projet « Outiller les jeunes face à l’hypersexualisation », en partenariat avec l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et le Y des femmes de Montréal (YWCA), en est un exemple probant.

La ministre Christine St-Pierre a également annoncé la conclusion de 20 ententes en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les régions administratives du Québec. Ces ententes mettent à contribution les CRE, les directions régionales du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine ainsi que leurs partenaires du milieu. Les projets soumis portent principalement sur l’égalité économique et la participation des femmes aux instances décisionnelles ainsi que sur l’intégration de l’analyse différenciée selon les sexes dans les décisions des instances locales et régionales.

Grâce à l’investissement des CRE et de leurs partenaires du milieu, les ententes, qui ont pour objectif commun de faire rayonner l’égalité entre les femmes et les hommes partout au Québec, ont permis de tripler le montant de 1 M$ investi par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine en 2007-2008. Ainsi, la valeur totale des ententes est de 2,9 M$ et leurs retombées sont estimées à près de 8 M$ pour trois ans.

Dans le but de concrétiser le partenariat, qui est au cœur des instruments de la gouvernance de la politique, le Ministère a également conclu 18 ententes avec les tables régionales de concertation en matière de condition féminine ainsi qu’avec son Réseau, ce qui représente un investissement de 360 000 $ par année pour une durée de trois ans.

Enfin, soulignons que la Loi modifiant la Charte des droits et libertés de la personne (projet de loi no 63), est entrée en vigueur en juin dernier. Au-delà du message clair qu’envoie à l’ensemble de la société cette nouvelle loi, elle apporte aux tribunaux de nouvelles dispositions législatives dont ils pourront s’inspirer. Ce geste s’inscrit dans les engagements internationaux du Québec relatifs à la protection des femmes contre les discriminations et à la promotion de l’égalité. Il se veut en continuité avec d’autres actions concluantes en matière d’égalité entre les sexes qui placent le Québec, depuis maintenant 35 ans, en tête de liste dans le monde en ce qui a trait à cette question.

Ce renforcement de la Charte s’inscrit dans la foulée du rapport de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles, qui a révélé que l’égalité entre les femmes et les hommes représente une des assises sur lesquelles doivent reposer les relations sociales au Québec.

Violence faite aux femmes

Au cours de la dernière année, des campagnes de sensibilisation et d’information sur la violence faite aux femmes ont été réalisées en vue notamment de réaffirmer le caractère inacceptable et criminel de la violence conjugale et des agressions sexuelles.

En 2007-2008, le gouvernement a versé 85 M$ pour soutenir le réseau des 123 centres de femmes et des 106 maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants. Ces organismes communautaires sont répartis dans l’ensemble des régions du Québec.

De plus, la mise en œuvre du Plan d’action gouvernemental 2004-2009 en matière de violence conjugale va bon train et un état de situation sur la réalisation des engagements des différents ministères signataires a été produit au printemps 2008.

Enfin, en avril, le Plan d’action gouvernemental 2008-2013 en matière d’agression sexuelle a été rendu public. Ce plan d’action estimé à plus de 60 M$ regroupe les 100 engagements des 10 ministères directement concernés par la problématique de la violence. Ce plan d’action inclut notamment :

  • l’implantation d’une ligne de référence sans frais destinée à orienter les victimes d’agression sexuelle et les intervenantes et intervenants vers les services appropriés;
  • la réalisation sur trois ans d’une campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions à caractère sexuel
  • l’adaptation de la pratique policière à la cybercriminalité;
  • l’implantation d’un établissement de détention pour l’évaluation et le traitement des agresseurs sexuels.

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