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Premier bilan quinquennal sur l’évolution de la situation linguistique - La ministre Christine St-Pierre accueille avec grand intérêt ce premier bilan

Québec, le 5 mars 2008 - La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, madame Christine St-Pierre, a reçu avec un grand intérêt le premier bilan quinquennal sur l’évolution de la situation linguistique, publié par l’Office québécois de la langue française et rendu public par sa présidente cet après-midi. Le bilan présente un portrait du Québec dans toute sa modernité. « Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour consolider le visage français du Québec. Nous avons donc un outil efficace pour compléter le travail de réflexion qui nous mènera à des mesures de valorisation, de protection et de promotion de la langue française dans notre plan d’action », a déclaré la ministre Christine St-Pierre.

Il ne faut pas oublier de souligner que le travail fait depuis plusieurs années porte ses fruits. Parmi les éléments positifs, il est à noter que le français a fait des progrès. « Comme nous l’avons constaté hier, le domaine de la langue de travail est en progression. Statcan nous apprenait ainsi que c’est une tendance favorable et encourageante », a dit la ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française. La francisation des grandes entreprises progresse, même s’il reste beaucoup de travail à faire. Les transferts linguistiques se font de plus en plus vers le français, signe précurseur de la langue qui sera transmise aux générations futures. La connaissance du français chez les anglophones et les allophones augmente. L’adhésion à la culture francophone transcende les dimensions linguistiques. « On constate en effet une ouverture de plus en plus grande du groupe anglophone et surtout des allophones à la culture francophone. C’est un signal clair que la culture québécoise est un atout majeur pour faire progresser le français », a ajouté M^me St-Pierre.

Le rapport invite à redoubler d’efforts pour améliorer constamment la qualité de notre langue parlée et écrite. Déjà le gouvernement a rendu public un plan d’action dans le domaine de l’éducation qui répond directement à certaines de ces questions. « Le gouvernement entend déployer toutes ses énergies pour affirmer, défendre et préserver le caractère français du Québec », a conclu M^me St-Pierre.

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