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Oui à une langue familière, non au joual

Québec, le 8 novembre 2007 - À la suite d’articles parus dans des médias québécois, force est de constater que l’entente conclue entre l’Office québécois de la langue française et l’industrie canadienne des jeux vidéo produit déjà, quelque deux mois après sa signature, des résultats concrets qui se traduisent par l’offre de plus en plus importante de jeux en français au Québec. Il est aussi heureux que des entreprises du milieu, notamment Nintendo, choisissent de localiser leurs produits vidéo pour le marché québécois.

Toutefois, nous ne pouvons que regretter l’emploi d’une langue familière de qualité moindre dans un jeu qui est destiné principalement aux enfants et aux adolescents. Nous préconisons l’utilisation d’un français québécois de qualité.

« On peut comprendre, déclare madame Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, que des personnages très colorés ou atypiques s’expriment  exceptionnellement dans une langue familière, mais je suis tout à fait d’accord avec l’Office québécois de la langue française et les autres intervenants, dont les propos sont rapportés dans des quotidiens de Montréal et de Québec, sur le fait qu’on devrait éviter de préconiser un usage répandu d’une langue familière au détriment de la qualité dans un jeu qui influence les comportements linguistiques de nos jeunes ».

Il est utile de rappeler que cette entente sur les jeux vidéo prévoit que tout nouveau jeu offert au Québec sera disponible dans une version française, et ce, à compter du 1er avril 2009, pourvu qu’une telle version existe ailleurs.


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