Communiqués

26e réunion fédérale, provinciale et territoriale des ministres responsables de la Condition féminine

« Je demeure préoccupée par l’avenir des groupes de femmes en raison des changements apportés au Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada » – Christine St-Pierre

Iqaluit, le 11 juillet 2007 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, dresse un bilan positif de la participation du Québec à la 26e réunion fédérale, provinciale et territoriale des ministres responsables de la Condition féminine qui se déroulait à Iqaluit, au Nunavut, du 9 au 11 juillet.

La ministre a présenté à ses homologues le Régime québécois d’assurance parentale, administré par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, dont les résultats enregistrés dès la première année de mise en œuvre témoignent de sa grande popularité. « Les nouveaux parents, tant les pères que les mères, ont eu recours massivement aux prestations et nous devons nous réjouir qu’ils aient été plus nombreux à choisir d’avoir un enfant », a indiqué Mme St-Pierre.

La ministre a profité de cette tribune pancanadienne pour remettre à ses homologues la politique gouvernementale Pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait, accompagnée d’un plan d’action d’une durée de trois ans.

Par ailleurs, les échanges des ministres ont été alimentés par les préoccupations de la délégation québécoise au regard des effets qu’auront les nouvelles lignes directrices fédérales en matière de financement pour 2007-2008 sur les groupes de femmes. Tout en reconnaissant les efforts consentis par le gouvernement fédéral pour assurer une certaine flexibilité à l’attribution du financement dans le cadre du Programme de promotion de la femme, Mme St-Pierre a indiqué à son homologue fédérale, Mme Beverley Oda, que les changements récemment apportés à ce principal programme de Condition féminine Canada risquent de priver de financement plusieurs organismes québécois qui ne pourront satisfaire aux nouveaux critères d’admissibilité.

« Ces nouveaux critères d’admissibilité entravent la marche vers une pleine égalité de droit pour laquelle des efforts doivent encore être consentis par les différents acteurs de la société, dont les groupes de femmes », a déclaré la ministre, Mme Christine St-Pierre.

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