Histoire

Le territoire lanaudois a pris forme dès le XVIIe siècle. Voici les principaux jalons de son histoire…

Les Amérindiens

Le territoire de Lanaudière a été fréquenté par les peuplades amérindiennes à une époque qui remonte à la période préhistorique. Ils ont laissé des traces de leur passage au XIVe siècle, à Lanoraie. On sait aussi qu'ils parcouraient la région par les rivières L'Assomption et Maskinongé, que les îles de Berthier constituaient pour eux un réservoir important de gibier et un point d'échange avec les autres nations amérindiennes.

L'arrivée des Français

À l'époque de la fondation de Ville-Marie (1640), la colonisation de la région débute dans le cadre du régime seigneurial français. À l'époque, les cours d'eau sont la principale voie de communication et les premiers colons s'y installent le long des rives. En 1716, toute la rive lanaudoise du fleuve est concédée. Longeant le fleuve, une voie de transport est alors construite et connaîtra un nouvel engouement. Le chemin du Roy reliant Québec à Montréal devient la plus longue voie carrossable d'Amérique. En 1730, Lanoraie devient un relais incontournable sur cette voie.

La conquête anglaise

Avec la conquête (1760), le peuplement s'étend plus profondément dans toutes les concessions déjà accordées. Le système seigneurial est maintenu et les Anglais achètent même quelques seigneuries. Ils imposent en plus leur cadre de peuplement, soit les cantons.

L'industrie du bois

Couverte de forêts, la région est un territoire propice à l'essor de l'industrie du bois qui remplace progressivement l'exploitation de la fourrure. On voit apparaître un peu partout la construction de moulins et les colons peuvent compter sur le bois comme revenu d'appoint.

Le développement de la région

L'Assomption devient la capitale régionale grâce à ses nombreux commerces et ses institutions telles que l'école d'agriculture (1867) et le Collège (1832).

La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle sont témoins de l'industrialisation qui transforme le mode de vie de la population québécoise. Celle de Lanaudière voit également la petite exploitation familiale supplantée par des entreprises modernisées où la production est intense et dépendante des lois du marché.

Avec le Collège de L'Assomption, la fondation du Collège de Joliette, en 1848, marque la naissance de deux institutions qui influencent alors le développement de la région par leur œuvre éducative. De nombreux anciens étudiants de ces institutions feront leur marque sur la scène nationale.

L'octroi d'un siège épiscopal transforme Joliette en capitale régionale en 1904 en succédant à L'Assomption qui avait bien assumé ce rôle grâce à ses nombreuses industries et institutions.

Depuis le début des années 1960, et particulièrement durant les années 1970 et 1980, la pression de l'urbanisation a été importante, notamment dans les secteurs de Repentigny, Le Gardeur, Terrebonne, Mascouche et Lachenaie. L'étalement urbain gagne les municipalités périphériques, atteignant même Saint-Lin–Laurentides.

Lanaudière, un riche patrimoine à découvrir

En ce début du XXIe siècle, la population de Lanaudière demeure attachée à son histoire et s'efforce de la mettre en valeur de différentes façons. Plusieurs bâtiments et lieux historiques ont été conservés au cœur des villes et villages ou encore répartis dans les secteurs ruraux : églises, moulins, séchoirs à tabac, maisons, etc.

Par ailleurs, la popularité dont bénéficie la musique, la danse et la chanson traditionnelle, de même que certains arts anciens comme le conte et la ceinture fléchée, et la tenue d'événements commémoratifs sont autant d'éléments qui illustrent aussi la vitalité du patrimoine et de l'histoire de la région.

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